giovedì 29 novembre 2007

Le Grand Héron











Bormio, le 1 Juin 1953.
«La peau de l’ours a été vendue plusieurs fois entre hier soir et ce matin, à la bourse cycliste. le «tifo» sportif est une maladie cruelle, beaucoup de visages d’amis et sportifs, présentaient, soudainement les signes d’une vieillesse précoce. Mines allongées, on ne le comptaient plus, «cela semble le 8 Septembre» (le jour de l’armistice de l’Italie dans la deuxième Guerre Mondiale) dit quelqu’un. Cependant, dans les cafés et dans les restaurants, on commençait la vente de la peau de l’ours. Spectacle triste, quand on pense que l’ours, cependant, est ancore bien vivant, à méditer sur ses ennuis, sur ses fatigues, passées et sur celles qui l'attendent encore. Hier soir, Fausto Coppi n’était pas bien sur content. La journée, meme si colorée par la victoire, avait eue beaucoup d’amertume. L’invincible, avait trouvé qui, selon le jugement de plusieurs, l’avait égalé: et peut-etre Fausto, maintenant, doutait de lui-meme et de ses forces.
Peut-etre, pour la première fois il pensait: «j’ai 34 ans...». Il semble que hier soir encouragé par les amis qui lui disaient: «demain tu attaquera sur le Stelvio!», Fausto ait dit: «Demain c’est trop tard».
Qui a la chance de ne pas etre un vicieux du «tifo» sportif, s’est préparé aujourd’hui assister, à l’épreuve que de lui même aurait due donner le Campionissimo.
C’était une épreuve dure; la plus dure, pour les difficultés de l’étape, d'aussi loin que peut se souvenir un ancien témoin de courses à vélo, la plus dure peut-être pour la vie, pour la réputation, pour l’ambition et pour la carrière meme d’un champion auquel il semble difficile de demander encore les privilèges d’une jeunesse inoubliable, mais qui petit à petit, meme pour lui s’éloigne. Qui donne son coeur aux hommes qui souffrent avant qu’aux hommes qui exultent, ne pouvait pas ignorer le drame secret, le caché détriment de Coppi, un athlète plus prêt à l’angoisse et à la perplexité qu’à l’exaltation et à l’aveugle morgue.
La fatigue à laquelle les athlètes étaient appelés – nous la vimes en montant le gelé calvaire du Stelvio – on annonçait massacrant: adjectif massif, mais c’est l’unique pour définir l’éffort horrible et peut-etre meme inhumain appelé aux coureurs. Fatigue inhumaine en montée et risque terrifiant en déscente: avant une compétition entre chamois et bouquetins; ensuite, en déscente, une confrontation entre parachutistes pour déscendre du toit neigeux du Stelvio jusqu’aux prés du fond de vallée de Bormio.
Il y avait en compétition des jeunes qui, dans le manège enfernal imposé à leur muscles, avaient tout à gagner. Les jeunes de 27 et 28 ans comme Koblet et Fornara, peuvent se permettre le luxe meme de ne pas gagner. A un campionissimo de 34 ans il n’est permis que de gagner: une journée de crise, une heure de malaise, cinq minutes de fatigue lui sont défendus, l’idole ne peut pas retourner etre homme.
Voilà, donc Coppi, en lutte dans une des heures les plus lourdes de sa vie: l’heure où beaucoup de monde était en train de lorgner les premiers signes de fatigue, la première fêlure a l’émail de sa classe. Et, dans cette heure, le voilà, le prodigieux athlète, retourner un petit homme, un fragile homme qui lutte, tout seul, contre le magique redoutable géant de la nature et qui devra aller là-haut tout seul où les glaciers craquent; là-haut sur la très haute montagne dans lequel le ciel, insouciantes de nos petits désagréments, jouent leurs légères dances dans les nuages alpins.
Voilà le petit homme, dont sa faible couronne de gloire – on l’appelle, vous le savez, «sa Majesté Fausto» - peut devenir une triste couronne d’épines: voilà le mélancolique et angoissé petit roi de la grande fable sportive, appelé à la grande, superbe, mais peut-etre encore douloureuse épreuve de son destin.
Les esprits de cent victoires le poussent, dira une facile réthorique: une seule minute de faiblesse, ça suffirait à le trahir: une petite pierre pointue peut l’obliger à mettre pied à terre pour frustrer son effort: un odieux trompeur virage peut le faire tomber: un moment de soif peut le tenailler et peut le dompter.
Je ne vous raconterai pas mètre par mètre, ni kilomètre par kilomètre l’histoire de l’étape. C’est l’histoire d’une seule fatigue victorieuse: la traduire en chiffres ça vaut pour la documenter, mais pour l’appauvrir aussi. Les chronomètres parlent, les bornes se défilent, les virages qui mordent la montagne avec leurs mâchoires se suivent, et enfin la parole est à la neige, la parole est à la tranchée dedans laquelle on court entre les deux gelés murs du glacier. Pourquoi aligner chiffres, là où l’effort d’un coeur et la volonté d’une âme se mesurent avec les secrets numéros qui, même dans le monde le plus élémentaire, sont peut-être les numéros de la poésie? Pourquoi faire de la comptabilité d’un muscle gagnant quand, en réalité, c’est une âme qui gagne?
Montons nous aussi, vaincus par l’anxiété, insouciance de la gelée. Celle que, de lacet en lacet, dans le théâtre des solitudes alpines, nous voyons se dérouler, n’est pas une entreprise sportive: c’est l’histoire d’un homme; et c'est pour ça que cela nous intéresse.
Nous n’aimons pas les idoles: mais nous sommes proches du courageux à souffrir, à l’audacieux courage des hommes qui luttent. Fausto est un homme qui lutte dans l’heure la plus redoutable de sa vie. Hier il a dit: «C’est trop tard», dans un moment de méfiance.
Maintenant, il est là, dans la solitude désespérée de son effort, qui reprend son destin par la gorge. Les forces cruelles de la faiblesse, des années, des immanquables déceptions ne doivent pas gagner. Et comme ça ses merveilleux vingt ans ne sont pas encore échappés. Il est encore le plus fort de tous. C’était injuste de vendre dans les places et les cafés la peau de l’ours.


Trait du livre: Caro Coppi de Orio Vergani.

martedì 27 novembre 2007

Le sacré feu du maillot












Voila les deux maillots qui m'ont fait toujours rêver, celui blanc-céleste de Bianchi-Campagnolo et celui Bleu-céleste de JollJceramica.


Le "sacré feu" qu'aujourd'hui semble être oublié, cause les intérêts économiques, qui sont le poison de notre société.


Il est passé beaucoup de temps dès mes début cyclistes, mais je les grade toujours dans mon coeur.


On peut remarquer les fantastiques vélos: Bianchi et Pinarello.


J'ajoute même le maillot de mon équipe de football celui noir-azur de l'Internazionale de Milan.

venerdì 23 novembre 2007

Vélo Bianchi



Voila une réplique du vélo avec lequel j'ai couru en amateur, merci à l'ami Emile Arbes grace auquel j'ai pu revivre ces anciennes émotions. Je me souviens que je l'ai désiré beaucoup en le regardant pour des heures avec mon nez attaché à la vitrine du magasin, en attendant l'autobus que de l'école me remmenait chez moi. Il s'agit d'un vélo essentiel, léger, super, comme les grands champions qui ont couru avec lui.

I 48 tornanti che decisero il Giro


Passo dello Stelvio, 7 Giugno.

E’ stato oggi, il giorno delle sfide, possibili ed impossibili.
Teatro è stato lo Stelvio, autentico Moloch, posto perfidamente, da Patron Torrioni, al termine del Giro, che si è erto all’improvviso sotto le ruote dei corridori, come un giudice impietoso ed imparziale.
Lungo i 48 interminabili tornanti del più alto passo d’Europa, Fausto Bertoglio, ossuto ed elegante pedalatore, da S. Vigilio di Concesio (BS), ha sfidato a singolar tenzone, il campesino basco Francisco Galdos, divisi da un soffio, un inerzia, 42” misero vantaggio, che gli avranno fatto passare una notte non certo tranquilla. Bertoglio, ha rischiato ieri, nella tappa dei Monti pallidi con arrivo ad Alleghe, di veder azzerato il suo cospicuo vantaggio, sotto i ripetuti attacchi dello spagnolo e di un sorprendente Roger De Vlaeminck, al quale non deve esser sembrato vero di poter fare un dispetto, al suo ex gregario alla Brooklyn, che gli avrebbe mancato di rispetto cambiando casacca, per quella blu-celeste della padovana JollJceramica. Per fortuna che il bresciano ha trovato sulla sua strada Gimondi, il quale accantonato i sogni di gloria personali visto il distacco in classifica, gli ha dato una mano a contenere lo svantaggio.
La tappa si è svolta nella più assoluta tranquillità, le due asperità di giornata che precedevano lo Stelvio, Il Passo San Pellegrino ed il Costalunga, nulla hanno inciso nell’economia della corsa, sembra quasi che il resto del gruppo, ma così non è stato, si sia estraniato dalla lotta, facendo largo con riverenza ai due pretendenti alla vittoria finale.
Fuoco alle polveri dunque nei pressi di Gomagoi all’altezza del tornante n° 48.
Gli spagnoli della Kas la squadra di Galdos, iniziano gli scatti prima con Pozo poi con Lasa, ma subito i compagni della JollJceramica di Bertoglio fanno buona guardia, riconducendoli presto alla ragione.
Tutti in gruppo, quindi, o ciò che resta del gruppo, almeno fin sopra al paese di Trafoi dove nel tratto più duro all’interno della pineta con pendenze che superano il 16%, è lo stesso Galdos che si incarica di prendere il comando delle operazioni. Passa il drappello dei reduci, dritto, come una spada. Con un portentoso allungo assottiglia la fila riducendo a quattro il numero dei battistrada: Galdos, Bertoglio, il ligure Giuseppe Perletto ed il misirizzi Miro Panizza, quest’ultimo subito appiedato da un guasto meccanico.
Quando subito dopo l’albergo Sotto Stelvio, si para dinanzi ai corridori l’impressionante scalinata finale, deve mancar loro il fiato e le forze, all’idea di dover andare fin lassù, dove scricchiolano i ghiacciai e, dove danzano le nuvole alpine incuranti dell’ultimo sovrumano sforzo imposto ai Giganti della Strada. Ed è in questo scenario fra due pareti di neve, su una strada resa ancor più stretta dalla straboccante folla che ne assiepa i bordi, anche il tenace Perletto si inchina all’ultima regale, inesorabile resa dei conti.
All’uscita di ogni tornante, sospinti dal boato della folla, che sale impressionante su dalla valle, Galdos accelera in micidiali progressioni, non scatti perché non possiede le rasoiate del suo capitano Fuente, ma pur sempre terribili, alle quali Bertoglio risponde colpo su colpo, anzi talvolta affiancandolo, dando l’impressione di poterlo piantare lì, sulla strada.
Ma è meglio non rischiare, sa quanto la montagna sia maligna e cattiva, basta un nulla per affondare, per passare da cacciatore a preda. E lui sa, in cuor suo, che quella è la sua grande occasione, quella che lo ripaga di anni di sacrifici e di passione e, per nulla e nessuno al mondo ha l’intenzione di mollare quella maledettissima ruota.
Scorrono i tornanti e con questi si affievoliscono le speranze di Galdos di essere il primo spagnolo capace di portare a casa la maglia rosa, non è che rinunci alla lotta, ma non servono nemmeno le provocazioni del suo direttore sportivo Velez che in preda al “furor” iberico, gli deve aver gridato ogni genere d’improperio; ormai va incontro al suo destino e, a Bertoglio deve sembrar giusto premiare gli sforzi dello spagnolo, lasciandogli la pur prestigiosa vittoria di tappa.
Così che alle sue spalle, a debita distanza dal rivale festeggia braccia al cielo la sua vittoria al Giro d’Italia.
Fausto come Coppi, si legge su un cartello nei pressi dell’arrivo.
Può sembrare un paragone irriverente, ma non oggi, oggi non solo Bertoglio ha sfidato Galdos e se stesso, ma anche il Campionissimo, siglando un’impresa che è entrata nella storia del ciclismo, sulla stessa strada dove più di vent’anni prima Coppi passò segnando la leggenda.
E’ sbocciata oggi una rosa, come il colore della sua maglia.

L'aigle des montagnes



Depuis quelques temps en Italie on reparle de Marco Pantani, de sa mort et tout le reste. En ce qui me concerne, il a été le dernier coureur qui m'a fait rêver, je ne parlerai ici de question de dopage, parce que ce n'est pas le cas, même si je pense qu'en montagne il était quand même le plus fort de tous. Je n'ai jamais parlé sur ce blog, j'ai beaucoup de souvenirs que je garde dans mon coeur, je préfère me souvenir de lui comme ça, comme dans ce tableau dont m'a fait cadeau l'un de mes amis plus chers: Pietro Fazzini, qui en retraite outre que pratiquer le vélo, s'amuse à pratiquer une autre passion: celle de la peinture, avec des résultats retentissants....

Le cyclisme n'est pas seulement un sport





L'affirmation est dans le titre. Il est un métier de vie, qui porte sur la route le témoignage de combien la vie est dure, et de combien l'homme tous les jours doit combattre pour gagner son petit bonheur, comme un butin sur l'arrivée d'une étape du Tour de France. (S. Neri, directeur de Bicisport).

giovedì 25 ottobre 2007

Couleurs, sons et parfums du peloton



La première fois que j'ai regardé une course cycliste sur le bord de la route, a été un coup de foudre! Au début l'attente et, puis l'excitation qui monte toujours plus, les voitures et les motos qui semblent se multiplier sans cesse enfin, voilà le coloré peloton qui d'emblée arrive très silencieux, on essaie de reconnaître ces héros venus de loin et, on ne le sait pas où il vont aller, dans peu de secondes, tous les sens sont engagés à écouter le léger bruissement des roues et des roues libres, regarder les taches coloré des maillots et, le piquant parfum des crèmes de massage qui te remplit les narines. Après le peloton, l'interminable défilé des voitures des maisons cyclistes, qui contraste silencieusement avec coups de klaxon et la bagarre générale. Enfin qu'est-ce qu'il reste de tout ça? Un enivrement dont on se souviendra pour toujours.

mercoledì 24 ottobre 2007

Col de l'Izoard








La Casse Désèrte, un paysage lunaire peut-etre unique dans son espèce, que l'on peut retrouver sur le Mont Ventoux. Nous voilà engagés vers la fin de la montée, après les dure pentes avec moyenne du 11% sur deux kilomètres, après nous sommes sous le monument de deux géants de toute époque cycliste: Louison Bobet et Fausto Coppi, comme vraiment à décréter une amitié entre les deux Pays les plus importants dans l'histoire cycliste.


L'Alpe d'Huez



Elle est surnommée "La montagne des italiens et des hollandais", nous voilà encore Jean Bertrand et moi à grimper cette raide montée, car le meme jour on avait déja éscaladé le col de l'Izoard. De ces belles vacances on garde toujours des très beaux souvenirs.

Une amitié née sur la route



Voilà des photos prises lors de "l'étape Pyrénéenne" faite en 2003. Dans la montée vers le col d'Aspin peu après Arreau, je montais tranquil, quand soudainement je viens devancé par un coureur qui montait bien fort, et sur de lui meme, moi, j'avais déjà monté le col de Peyresourde et un plus je devais encore faire le col du Tourmalet. Je l'étudie un peu pour voir si je pouvais tenir son rythme, une fois établié que oui, je l'ai rejoint, on a relenti un peu, nous nous sommes présentés et, on a commencé parler comme si nous nous connassions depuis des années, en plus son rythme était égual au mien. Bon de là est née une amitié à laquelle je tiens beucoup, tout à fait parce qu'elle est née du'une façon si syncère. Mon ami Jean Bertrand est vraiment costaud, car ce jour-là parti de Luchon il s'est fait: Peyresourde, Aspin, Tourmalet et à l'arrière Aspin enfin Peyresourde encore.... pas de bavardages.

martedì 23 ottobre 2007

Passo dello Stelvio




Voilà une image prise sur Sa Majesté le Stelvio, "une entreprise qui vous donnera un touche de noblesse récitait un article de Bicisport". J'ai toujours songé d'y aller un jour, dès que ma passion cycliste déclancha en Juin 1975 lors du combat final sur les lacets de la mythique montagne entre l'italien Fausto Bertoglio et l'espagnol Francisco Galdos, ils étaient séparés par seules 42 secondes. Bon ce jour-là est arrivé le 21 Juillet 1996, de Prato allo Stelvio j'y ai employé: 1h 45' à peu près, mais ce jour-là ce n'était pas le cas de faire de la computistérie, c'était la joie à l'état pur, pour un cycliste on est aux anges.

lunedì 22 ottobre 2007

Les endroits de mes entrainements





















Voilà les coins où solitairement je m'entraîne, ça c'est du bonheur d'être ravi par ces endroits, sans parler du fait que la mer se trouve à 15 km. de chez moi. Les premières deux photos se réfèrent à la plaine du Castelluccio, un lieu magique où au moment de la floraison au mois de juin ses prés s'habillent des couleurs des tissus du styliste Missoni, on peut voir même la forme de la botte Italie faite avec les arbres, voulu par Mussolini, dans une période que je ne regrette pas bien sur. Dans l'autre on voit le sommet du Monte Vettore et la route qui emmène au Valico di Forca di Presta, route assez raide que je ne dédaigne de parcourir parfois. Dans les deux autres mes douces collines pleines de oliviers et vignobles, qui nous donnent de l'huile et du vin, qui peuvent etre comparés à ceux de la Toscane. Au fond le Gran Sasso d'Italia et les monts jumeaux, Montagna di Campli et la Montagna dei Fiori. Je peux sans aucun doute affirmer que mon caractère a été forgé comme la terre où je suis né, gentil solitement, fort et costaud quand il faut...






domenica 21 ottobre 2007

Mon royaume




Voilà mon royaume, quand j'ai du temps, j'aime le passer dans mon atelier que je me suis construit chez moi. Ca c'est de la poésie, de synchroniser un dérailleur, de réparer un Ergopower, ou de me préparer un couple de roues très légères, mais montées par moi, enfin c'est une satisfaction incroyable, quand par exemple j'achève de monter un vélo d'un de mes amis, je ne peux pas rennoncer à l'admirer tout fini et, de penser que de rien on arrive créer une merveilleuse machine, avec laquelle, des hommes extraordinaires ont écrit pages légendaires d'une histoire centenaire. En plus je suis ravi par l'odeur aigre des pneus pendu au plafond, de l'odeur d'huile qui lustre une chaîne, une roue libre...

Mes débuts



Voilà une image de mes débuts, un coureur d'un age très vert, j'avais treize ans et, j'étais enthousiaste du vélo et surtout des courses. Je n'ai pas commencé tout de suite courir, mais j'ai attendu l'age de quinze ans. Mon premier vélo était marqué BARTALI à la couleur orange, la couleur que j'aime plus après l'azur. En réalité il ne s'agissait pas d'un vrai vélo de course, mais d'un modèle sportif modifié, enlevés garde-boue, carter, lumières, voilà montés une selle et un cintre de course... Quelle joie d'utiliser un vélo avec plusieurs braquets, maintenant aussi quand je change de braquet...c'est un petit bonheur.

sabato 20 ottobre 2007

La légende qui ne meurt jamais



Dans cette photo il y a tout ce qu' a été Fausto Coppi, surtout pour nous italiens, je n'ai pas vécu son époque, je l'ai connu à travers les journaux, les films sur sa carrière, mais surtout ma fantaisie a été stimulée par les contes de mon père et de mon oncle aveugle. Regardez quel style, cette photo a été prise pendant le Tour en 1949 sur une montée des Pyrénées. Dans les années les courses à vélos sont repassées sur les mêmes montagnes où le Grand Fausto passa en flottant et dans lesquelles il traça la légende.

martedì 16 ottobre 2007

La montagne de mes reves














Voilà la montagne qui m'a fait toujours rêver dès que j'étais enfant. Autour d'où j'habite c'est toute une succession de collines et montagnes, mais celle-ci est la plus majestueuse, 2912 m de hauteur la plus haute des Apennins, on peut apercevoir de la neige au sommet, c'est l'unique glacier des Apennins. Bon quand on va la grimper il faut dépasser une infinité de petites montées enfin la dernière 16 km. et plus de 1100 de dénivelé, coté nord. C'est la montée que j'ai grimpée dans les 301 km. faits dans le coté sud le plus difficile. Les derniers 4 km ont une pente moyenne de 10%. Enfin il faut garder des forces.... pour retourner à la maison. Mais je peux vous l'assurer.... quelle satisfaction!!!!

1ère photo: mon village coté haut avec sur le fond le Gran Sasso d'Italia.

2ème photo: ce que l'on voit du coté haut de mon village.

sabato 29 settembre 2007

Mes champions préférés



Voilà mes champions préférés, ce sont les champions que j'ai vu avec les yeux en enfant, avant Gimondi, ensuite Hinault déjà gamin. Je vous les présente, meme s'ils n'ont pas besoin de présentations, à travers le magasin Bicisport, un journal qui s'est grandit avec moi. Il s'agit de coureurs qui ont fait du mordant parfois hargneux, leurs arme la méilleure. Je me suis inspiré souvent à eux, dans les courses, mais avec de résultats.... différents et, surtout dans ma vie de tous les jours.

Mon portrait


Me voilà je m'appelle Luigi Giacobetti, je habite en Italie, dans la très belle région des Marche, le village s'appelle Castel di Lama en province de Ascoli Piceno.

venerdì 28 settembre 2007

301 kilomètres!!!






Cela a été un pari fait entre amis, tous passionnés de cyclisme et de course. Toujours charmé par les entraînements sur ces distances faits par les plus grands champions des courses par étapes, pour tremper leurs physiques, à la fatigue la plus massacrante. On avait pensé au début d'aller de chez nous jusqu'à Bologne, 300 km. mais de plaine... trop facile, alors on va doubler le Massif du Gran Sasso d'Italia, jusqu'à Campo Imperatore, en faisant ensuite le tour, en passant par Assergi, Amatrice et, puis la vieille route nationale Salaria, jusqu'à chez nous, le village de Castel di Lama (AP). L'esprit de solidarité qui s'est crée entre nous ce jour-là, a été simplement fantastique, nous n'avions pas de voiture pour l'assistance, donc on avait besoin l'un de l'autre, à la fin de la journée on avait la sensation d'avoir vécu quelque chose d'unique: ton vélo, tes amis et toi... très beau!!! Pour la chronique le tour a été effectué le 14/06/1998 (répété ensuite en 2000 et 2001, mais avec plus de monde, je l'ai refait tout seul cette année, une folie...) mesurait donc 301 km, dont à peu près 100 km de montée et un dénivelé d'à peu près de 5.000 mt.

Coureur




Me voilà à l'époque où j'étais vraiment un coureur, malheureusement j'ai vraiment si peu de photos, ce n'est pas comme aujourd'hui, avec tous ces moyens. On remonte en 1983, j'étais en échappée avec des copains, mais malheureusement cette course ne se terminait pas en bosse, donc pas de chances. Quand meme j'ai pu franchir seulement deux fois la ligne en premier, toujours trop peu, et toujours au prix d'une énorme fatigue. A propos, je suis celui à droite.



Skiroll




Voilà un sport vraiment costaud, je l'ai découvert à l'époque, où je travaillais dans le magasin de Longoni Sport, je me souvenais qu'il y a quelques années, je rencontrai par hasard les athlètes de ski de fond de l'équipe du Corpo Forestale di Stato, qui faisaient un stage d'été à San Benedetto del Tronto, et s'entraînaient à vélo, bon j'eus façon de remarquer la force qu'on peut obtenir en faisant un entraînement semblable, ils roulaient sur une route en faux-plan à peu près à 40 à l'heure, par rapport de moi, que quand je suis bien, je peux rouler à 33 à l'heure.
Je ne pouvais pas donner de relais, heureusement que la montée est arrivée tout de suite....
Pour pratiquer ce sport il faut de la patience pour apprendre la technique, quelques chutes... et les jeux sont faits.

Porte-flambeau Turin 2006





Voilà l'un des moments les plus beaux de ma vie sportive, mes "chariots de feu". Le 10/01/2006 j'ai eu l'honneur de porter la flamme olympique dans la ville de Fermo, pas loin d'où j'habite. Je dois avouer, petit à petit que le porte-flambeau qui me précédait s'approchait de moi, mes jambes tremblaient toujours plus. Quand j'ai reçu le sacré feu, j'ai vraiment senti en ce moment-là d'être l'ambassadeur des valeurs qui symbolisent les Jeux Olympiques.



Tourmalet


Voilà le monstre sacré du Tour, je ne sais pas pourquoi, mais dans mon imaginaire a été le premier col que j'ai désiré de grimper. Je l'ai fait le 27/08/2003 en partant de Luchon, à travers le col de Peyresourde, le col de l'Aspin, le Tourmalet même, arrivée à Lourdes. Quelle émotion!!! Dans la photo je suis engagé sur un trait un peu avant de La Mongie.
Je me souviens de la descente du Tourmalet, le pire était aux épaules, un panorama incroyable se présentait face de moi, les mauvaises montagnes pyrénéennes avaient été domptées.

Mont Ventoux


Ici, je suis engagé sur la route qui emmène de Bedoin au Géant de Provence. Ce jour-là a été le meilleur pour moi en montagne, j'avais une jambe super. Du boulevard au centre de Bedoin jusqu'au sommet, au dessous de la Tour de l'Observatoire, j'y ai employé 1h 20' 10". La photo me montre sur une des pentes les plus raides après le virage de St. Estève, après le Chalet Reynard, je suis entré dans une tempête de pluie, vent et brouillard, que deviner où était la route a été très difficile. Au sommet j'étais aux anges, car j'avais apprivoisé l'une de montées les plus difficiles du panorama cycliste.

Alpes







Cette photo a été prise pendant la double escalade au Col du Galibier en 2004 vers le Plan Lachat. Ce jour-là j'ai grimpé le Monstre des Alpes, avant du coté de Briançon, après du coté de St. Michel de Maurienne.











Ici, je suis après Arvieux, avant de commencer le trait de 2 Km. avec pointe moyenne au 11% du col de l'Izoard.























Mes Vélos




Voilà mes vélos, ils n'ont jamais refusé de montées, sur leurs cadres il y a la poussière des plus beaux cols des Alpes, des Pyrénées et d'Italie. Il sont équipés tout Campagnolo, et pas seulement parce que je suis italien.