lunedì 17 dicembre 2007

Sensations à vélo



Les sensations qu'on essaie en selle sont retentissantes, quand je suis heureux, il me semble d'etre suspendu entre ciel et terre, ça c'est du bonheur à l'état pur.

Parfois, en montée, il m'arrive de m'arreter pour voir si les patins des freins touchent sur le coté de la jante, mais rien ce sont le jambes de plomb qui ne poussent pas, mais heureusment, parfois, sur la meme montée, quand je suis en état de grace, je passe quasi flottant, je me sens léger, puissant, en ne pas faisant de la fatigue, on ne ressent pas meme la chaine, malheureusement que tout cela arrive si peu de fois.....

giovedì 13 dicembre 2007

Le métier du coureur


Questo articolo è di proprietà di Bicisport, http://www.compagniaeditoriale.it/, scritto dal Direttore Sergio Neri. Non è pubblicabile salvo autorizzazione scritta di Bicisport.

Cet article est de propriété de Bicisport, écrit par le Directeur Sergio Neri, il ne peut pas etre publié sauf autorisation écrite de Bicisport. Ceci cache le vrai esprit qui devrait héberger dans le coeur de chaque coureur.




Si tu te reveilles un matin, garçon, pour aller t’entrainer et tu découvres que le ciel est de plomb et la pluie va arriver, qu’est-ce que tu fais?
Fermes-tu la fenetre et rennonces en pensant que dans l’après midi ou le lendemain tu t’entraineras plus? Si tu fais comme ça, le vélo n’est pas pour toi. Change de métier tout de suite, si tu fais le métier du coureur. Et joue seulement, avec ton vélo. Quand tu auras envie.
Sans rever.
Si au contraire le spectacle te charme. Si le soir avant tu t’es couché avec le clou en tete: cet entrainement-là long, celle route, ce bourg-là sur la montagne a rejoindre comme un butin d’aventure, celle fontaine sous les arbres d’un bois de chenes, celle échoppe au carrefour où le pain est plus frais et le jambon de Parme est plus doux, alors tu es sur la bonne route. Saute sur ton vélo et fais-toi accompagner par le bonheur. Bien sur il viendra.
Le métier du coureur est un amour du quel il faut parler en ce moment parce que quelqu’un veut faire croire aux coureurs qu’il ne vaut plus la peine de fatiguer pour un métier qui ne paie pas, pour un’histoire qu’on peut résoudre chimiquement.
Au contraire ce n’est pas vrai. Parce que dans sa nature se cachent de forces qu’on a malheureusement étouffées.
Ce sont les forces naturelles, simples spontanées, d’un amour qui devient passion et qu’avec le soutient de la passion devient métier. Un très beau, extraordinaire métier.
Entre autre un métier qui paie si le coureur sait faire vraiment le coureur, mais pas seulement en athlète, mais en homme aussi déjà soutenu par un caractère fort.
Sais-tu pourquoi, le gar, il y a peu de temps nous te disions de cesser tout de suite le métier si un matin, en te levant tot, tu découvres qu’il va pleuvoir, l’air est trop froid et tu n’as pas envie de sortir à l’entrainement?
Parce que celle renonciation est la première épreuve que tu n’as pas le caratère nécessaire pour affronter le métier.
Si maintenant tu n’as pas le caractère juste pour sortir tout de meme avec ton vélo, ensuite tu n’auras pas le caractère pour te gérer dans la vie du coureur, pour faire partie du peloton, pour te faire respécter, pour donner des ordres à une équipe, pour souscrire au mieu tes contracts.
Vois-tu garçon, tout est plus facile de ce que l’on pense?
Il suffit que tu te gère en te faisant conduire par celle petite voix qui dedans de toi une fois t’as dit, qu’il n’arait pas été beau de vivre sans vélo. Le métier du coureur n’est pas seulement le recompensé exercice d’une activité sportive. Dans un certain sens le cyclisme est le moins sport entre tous les sports. C’est un métier de la vie, c’est pour ça qu’il est plus riche, plus beau, plus charmant que les autres métiers sportifs. Il ne faut pas avoir un phisique en adonis, mais il suffit un phisique, que au moins au dehors semblant normal, parce que le cyclisme l’on fait avec des épreuves de grand fond , qui durent des heures, où l’homme doit se battre avec toutes ses resources, comme dans la vie: la force, le courage, l’astuce, la résistence, la passion construite aves tous les sentiments...
Par example, garçon, ton premier vélo ne doit pas avoir été un cadeau, parce qu’il n’aura jamais pour toi, le charme et la valeur d’un vélo acheté avec tes forces, une pièce par fois, dans l’atelier du mécano à coté du quel tu te sens assouvi, parce que tu aimes l’écouter, parce que tu aimes écouter des histoires de coureurs, parce que tu adores respirer cet odeur-là acre des boyaux pendus au crochet du plafond, cet odeur-là de l’huile qui fait briller une chaine, une roue libre, cet odeur-là de peinture qui imprégne l’ambiance. Et sur le vélo, pour trop d’amour, ce n’est pas ton père qu’il doit t’y mettre. Entre beaucoup de coureurs qui ont raconté dans le temps leurs origines et la nature de leur passion, a toujour prévalu, au moins entre les plus forts, un rapport personel avec le premier vélo et le métier.
Le vélo engendre facilement un amour dans un jeune inspiré par le gout de l’aventure. Donc, garçon ne néglige jamais,le plaisir de l’aventure, celle agitation qui te prend dedans chaque fois que tu projectes un voyage à vélo, un entrainement loin de chez toi.
Le métier du coureur ne t’empeches pas du tout d’aller au de là des confins traditionels de sa propre maison, de son village, de sa terre. Aller. Voilà le ressort qui pousse le coureur avant encore du défi. Aller. Avec son vélo et un reve dans sa poche, lelong le fil d’une route qui disparue qu’on ne sait pas où, à coté des villages, au milieu des campagnes, à coté de petits chemins de fer locaux, ou à travers des carrefours qui signalent le mystère des paysages.
Voilà pourquoi le métier du coureur est un métier de la vie. Les premiers pas du coureur sont poussés par ce grand gout pour l’aventure. Et le vélo devient ta machine heureuse, ta copine, ton alliée et meme ta complice vers ta vie. Vas-y, garçon et n’écoute pas qui sourit de ta passion, quand pour du veritable amour de ce que tu fais, ton vélo tu l’emmènes à coté de ton lit dans ta petite chambre. Meme Bartali le faisait et, si tu le savais, combien d’autres coureurs l’ont fait. N’as pas honte. C’est une démonstration authentique de ta passion. C’est la démonstration que tu es sur la juste route.
Le gout de la fatigue devient soudainement une joie qui témoigne la joie de vivre. Ca suffit. Quand la passion pour le vélo et l’amour pour la grande aventure, à peine commencée, on réalise facilement et la joie d’aller augmente, alors ça veut dire qu’un petit miracle va se réaliser. Ca veut dire que dans ce garçon-là si heureux d’aller sur la route d’un rève est caché un coureur. Le mariage est fondamental, naturellement: l’espace à la structure phisique est indispensable. Un champion ne l’invente personne. Mais pourtant fais attention, garçon, il n’est pas du tout difficile de découvrir en soi-meme l’étoffe du coureur, quand on a, très fort, les soutiens de la passion et du caractère.
Et alors, le gout de la fatigue, devient gout de vie. Pour rien d’autre chose au monde, tu rennoncerais, au plaisir d’aller à l’entrainement, meme s’il pleut et la journée est noire. La pluie devient un élement nauterl de ta vie. Elle te mouille. Elle te fait faire une fatigue plus grande, elle te flagelle et te repousse. Mais enfin, quand tu retourneras chez, toi, elle te rendra compants le prix que tu lui auras arraché. Elle te fera sentir un petit peu gagneur, et c’est comme ça qui commence l’escalade du coureur vers la victoire. On ne ramporte pas dans un éclair la victoire à Roubaix. Avant tu dois gagner mille batailles, qui pourtant te plaient, ça c’est le beau.
Et ça c’est le secret du bonheur. Continue de t’entrainer, si tout ça te plait, si mauditement beaucoup. C’est le vélo ton complice heureux dans l’aventure, à te dicter tous les jours les étapes de la conquete.
Et c’est comme ça qui naissent les vraies entrainements. Beaucoup de techniciens du cyclisme voudraient dire ces choses, contre les scientifiques qui sont entrés dans le cyclisme seulement pour leurs interets, et voilà, hélas, que les coureurs ont perdue la bousole. Ca c’est arrivé surtout chez nous en Italie, Ils ont commencé croire que la victoire on peut la programmer en théorie, à l’aide d’un computer et avec un petit project chimique, meme soutenu par des règles d’alimentation.
Ils ont transformé le métier dans une théorique appliquation en exclusant celui fondamental: le concept de l’entrainement (celui soutenu par Bernard Hinault) qui peu à peu est devenu un engagement beaucoup lourd, une fatigue exagérée, un obstacle à éviter le plus possible. Et voilà, qu’ils ont trahi le métier.
Si tu veux récupere le métier, garçon, et t’enrichir aussi avec ta passion, retourne tout de suite à l’ancien gout de l’aventure qui fait du cylisme le sport plus riche de fantasie et de connaissence.
Retourne à la route de ton village et, reprends à partir, comme l’ont fait et, le font encore les vraies coureurs dans lequel quotidien départ pour l’entrainement se cache meme le reve de l’aventure qui se répète tous les jours. Le reve de la conquete: le coureur qui part à l’aube avec son vélo dans le silence d’une nature qui peu à peu se reveille, est comme un chercheur d’or, un chasseur de fortune. Tiens, garçon, que dans tous les métiers de l’homme, ça se passe comme ça. Qui émerge, qui veut devenir champion, vit son reve en melangeant la poesie d’une passion avec le caractère concret d’un métier, et enfin on ne sait plus si le métier est une fatigue, ou un bonheur que tous les jours lui permet de bien vivre. Lance-toi dans la deuxième route, et écoute seulement qui te parle avec le meme amour avec lequel tu vis des jours merveilleux sur la selle de ton vélo.
L’entrainement est le moment le plus beau de ta journée. C’est un travail, mais qui se mélange avec le plaisir et c’est dans cette réalité qui se réalise ton bonheur, garçon. Tu fais ce qu’il te plait plus. Tu fatigues pour un amour, ton amour le plus grand. Est-ce que tu comprends?
Mais meme le reste de la vie d’un coureur appartient à un reve dans lequel dans un peu de temps se réalise une vie. Il n’existe pas au monde un autre métier capable de te donner dans peu de secondes une synthèse si grande de la vie et, comme cette synthèse est une école extraordinaire, après ta carrière tout sera plus simple. Tout sera plus facile. L’école de la fatigue a une très grande force culturelle. Mais pas seulement l’école de la fatigue. La racine culturelle du coureur est une racine raysanne de raresplendeur. Il ne faut pas mal penser, garçon, quand on dit que le coureur est le dernier porteur ou gardien d’une grande culture paysanne. C’est un compliment énorme. C’est la reconnaissence des valeurs qui se cachent dans le coureur quand il exercite spontanément sa profession et sa passion.
Les rennonces sont plus faciles: meme la rennonce à certains plaisir est une force dont va fier celui qui a fait un choix de vie dictée par un amour. Et en plus beaucoup de rennonces ne sont pas du tout vraies. Le coureur n’a pas une vie en moine, Bien sur si un homme fait le coureur, c’est impensable qu’au mois de juillet il puisse «détacher» pour s’en aller en vacance. Pas meme lui le voudrait et, qui le fait il n’est pas un coureur.
On retourne au discours qu’on faisait au départ. S’il n’y pas celle forte passion qui à l’aube, quand tu ouvres la fenetre et tu découvres que le ciel promet de la pluie, ça te fait tout de meme partir, parce que l’idée t’amuse et le défi te plait, alors laisse tomber, garçon, le métier du coureur n’est pas à toi. Mais si t’as envie de souffrir un peu. Si t’as envie de passer le mois de juillet avec tes coéquipiers, gitane dans le monde, si tu n’es jamais rassaisié de courir et, si le monde des circuits te plait, si tu bien te défends pour te faire respecter quand on traite les contracts et, tu fais de ton puor etre un gros professionel, alors tout est plus facile. Ce sont les autres qui viennent te chercher et tu deviens un point de référence. C’est à dire un vrai coureur. C’est à dire un champion meme si tu ne gagnes pas toujours...
Mais l’été est ta saison, garçon et, gare à toi si tu l’abimes. Tu feras tes vacances en d’autres mois.
Tu iras à la plage, si tu le désires, pendant l’hiver. Le cyclisme s’est évolué. On ne vait plus seulement à la chasse, comme autrefois, dans la ferme d’un ami. Tu vas à la plage. Tu vas t’oxigéner où tu le veux. Il suffit peu d’heures d’avion. Le monde a changé. Il y a de l’argent. Mais gare à toi si tu rennonces à ton amour d’autrefois, meme si tu es un champion. Gare à toi, si tu trahi le métier en ignorant le heureux rapport que t’avais au début avec ton vélo. Gare à toi, si tu perds le gout de monter avec tes mains ton vélo, si tu n’a pas le désire de te construire un petit atélier chez toi, si tu n’es pas curieux d’essayer personellement chaque nouveau composant de ta machine. Gare à toi si tu ignores l’expérience de ton mécano, si tu rennonces aux dialogues l’hiver avec tes coéquipiers, avec ton technicien, si tu ne vas pas chercher les personnes qui peuvent te donner un conseil. Gare à toi, si tu ne revit pas toujours tes aventures, et tu ne penses pas, quand tu t’entraines, à les fautes, que tu as fait, et aux projects qui te tournent dans la tete en reves que finalement tu peux réaliser.
Voilà une autre force que le vélo te rend: tu peux continuer rever en savant que tu t’es construit les justes outils pour faire devenir tes reves une réalité. Tu peux le faire, si tu continues vivre ton aventure en respéctant tes projects d’autrefois et les petits plaisirs qui te rendaient heureux les premières fois. Si tu perds de vue ces valeurs, graçon, tu es perdu. Si tu les gardes et, les aimes, et sans cesse tu vas les chercher, meme quand tu es riche et ta roue tourne pour le juste vers, alors tu es vraiement un champion et les journaux parleront de toi en racontant ton histoire.
Parce que meme le rapport avec les journaliste est très beau s’il est soutenu par une vraie histoire.
C’est une valeur qui doit etre récupérée, parce que personne a beaucoup d‘histoire a raconter comme un coureur, si sa vie s’est crée comme ça, kilomtètre après kilomètre, dans une infinie recherche de montées, de visages, de paysages, et puis d’aventure et de sensationsdans une croissante conquete de la vie. Le vélo te rend un service immense, garçon, si tu le trait comme une souer complice de ta vie. Si tu en tombes amoureux. Si tu lui demandes de t’emmener loin. Il t’emmène.
Mais le métier du coureur n’a pas de particulier manuel à suivre pour bien le faire. Le métier du coureur est un métier de la vie construit sur un reve. Et c’est pour ça qu’il est très beau. Le reve à son tour nait sur le fluxe impétueux d’un amour. Quel amour? L’amour pour une aventure de vie de la quelle le vélo est complice. On ne tombe pas amoureux seulement du vélo et ça suffit. On tombe amoureux de la vie. On a envie d’aller tout de suite au de là de la fameuse haie. On sent impétueux le désir de la grande aventure et le vélo est pret. La-voilà, en second temps, la merveilleuse machine qui nait dans le rude atelier d’un mécano. elle nait comme un bijou meme si tu l’achètes déjà utilisée. Elle nait comme la première matérialisation du reve.
Tout le reste appartient à ta fantasie, garçon. A ta force. A ton mordent et à ton envie de te battre tout de suite, en avance sur les gars de ton meme age, en allant faire une chose très sérieuse et terriblement charmant. Vas-y.
Avant tu vas seulement pour aller. Ensuite tu vas parque ces voyages-là à vélo t’ont ensorcelé. Et en plus ça te plait de frémir à fin que l’aube arrive et le vélo t’emmène avec lui. Ensuite tu vas pour courir. C’est la naturelle évolution du rève. Tu cours et ça te plait plus. Puis le défi. Puis la preparation toujours plus attentive du défie. D’autres voyages. Sans que tu t’en aperçois, ces voyages-là changent de nom, mais il sont toujours des aventures. Il s’appellent entrainements. Tu ne t’en apercois pas. Tu es heureux avec ton sandwich au jambon de Parme doux. Avec ton bidon qui te fait de la compagnie comme un coffre-fort de monnaies d’or. C’est ta sureté. Il te suffit très peu.
Tout le reste est dedans toi, tu sens naitre des forces toujours plus grandes. Et tu es déjà un coureur. Respecte ces sentiments: il n’y a pas de manuel pour bien faire le coureur. Respecte ses sentiments, garçon, et pose bien ton aventure. Tout le reste arrivera tout seul. Tu riras quand tu écouteras des coureurs se plaindre pour la fatigue et raconter des entrainements de façon rusée sautés. Tu les verras loin de toi, loin du métier, déjà détachés de ta roue. Tu seras capable de résoudre tes problèmes et tu géreras très bien ton équipe parce que la fatigue, meme si faite pour passion, t’aura déjà grandi homme et t’aura appris beaucoup de choses: comment bouger, comment raisonner, comment préparer ton geste, quelles cibles viser pour etre important et comment résoudre tes problèmes dans l’impostation des contracts.
Tu ne feras pas de fatigue. Parce que les autres te chercheront et meme les journalistes bien travailleront vaec toi, parce que en écoutant ton histoire et en la racontant, ils feront un beau travail en tant que ils proposeront, aux passionnés qui lisent, des choses concretes, les choses du métier, qui pourtant ne sont pas seulement des histoires d’un homme qui court mais surtout des histoires d’un gar qui vit.
Vas-y, garçon, Avec ton vélo. Avec ton amour. La route est très longue et pour ça pleine de mystères. Mais ce sont les mystères de la vie qui t’ont donnée la première charge et, c’est à travers les mystère de la vie qui passent ton envie de vivre et ton bonheur. Tout le reste, ce n’est pas le métier. On parle beaucoup, si le cyclisme est un sport ancien ou moderne. Il n’est pas ni ancien ni moderne. C’est un grand sport qui doit sa richesse au fait qu’il représente et synthétise très bien la vie. C’est pourtant que le mérier du coureur est un grand métier de vie.
Aujourd’hui la science a apporté au cyclisme beaucoup d’impornates nouvautés. Mais l’entrainement reste le fondamental et irremplaçable soutient du métier. Et. pour etre valable et efficace l’entrainement ne doit etre jamais dicté par le computer.
Ca doit naitre dedans de toi-meme, comme sensation, comme envie d’aller, garçon, elle doit représenter l’expression la plus forte de ta vie. Parce que aller à l’entrainement c’est comme d’aller à la chasse. As-tu jamais vu un prédateur de la savane rejoindre la gazelle sans aller longuement à la chasse? Sans etre bien fortement entrainé à battre pour kilomètres et kilomètres les jaunes buissons de son monde?
Autrefois il y avait de la pauvreté et envie de se battre pour la vaincre. Les coureurs faisaient le métier pour échapper à la prise d’une pauvreté absolue. Ils se nourrissaient mal , ils volaient des fruits sur les arbres, ils sautaient dans les poulaillers chercher des oeufs frais. Un peu c’est vrai. Un peu est légende, mais pas seulement les coureurs, autrefois, vivaient comme ça. Tout le monde était dans ces conditions-là et le cyclisme apprit aux meilleurs une voie pour échapper de la pauvreté et se construire une maison. Un avenir. Une richesse. Mais de ces temps-là beaucoup de choses il faut les sauver. Par exemple le rapport avec la famille. Pour ce qu’il est possible, la culture d’un ancien rapport de force et de sérénité, né dans la famille paysanne d’impostation patriarcale, est important pour la vie du coureur. Le coureur doit sa force à cette culture. Sa fantasie de navigateur solitaire on l’exerce au dans le confort d’une grande protection familiale. Laquelle se prolonge dans le rapport important avec la fiancé. Les éléments sont très simples. La chance d’un coureurs, beaucoup de fois, dépend de la sérénité et de la tolérence avec laquelle une fille sait exprimer son amour.
C’est un compte fait ensamble. Un project qui doit etre dessiné et construit ensemble. Ainsi nait une force qui devient amour et qui permet au coureur de vivre avec absolue sérénité d’esprit dans la pleine concentration de son métier.
Parce que une chose est certaine, garçon: tu ne seras jamais un champion gagnant, si tu ne seras pas mauditement egoiste avec toi-meme. Si tu ne vivras pas vingtquatre heures par jour ta grande aventure. Pas d’autres soucis doivent éberger dans ta tete. L’entrainement, la préparation de la course, le soin scrupuleux de ton phisique, l’examen de la stratégie, le rapport avec tes coéquipiers: voilà les problèmes qui doivent intéresser le coureur, toujours. Le reste, ce sont des précieux loisirs pour alléger la tension. Mais seulement des divagations: ce n’est pas vrai qu’aujourd’hui est nécessaire de vivre «tout» en s’intéressant de tout parce que sinon on n’est pas modernes.Ce n’est pas vrai.
Pour percer tu dois etre surtout coureur, garçon, et ne te rassasie jamais d’aimer ton métier. Il arrive comme ça meme dans d’autres domaines, fais attention.
Meme pour un journaliste le discours c’est comme ça: il ne sera jamais un excellent journaliste un gar qui ne pense pas tout le jour à son métier, à son ambition, à sa préparation, au gout de s’améliorer.
Les soins les plus importantes son celles de tous les jours. La vie de la famille, l’attention d’une mère, la diète à la quelle on est habité. Les médecins sont précieux, aujourd.hui surtout que la science a affronté avec de la grande sériété les problèmes de qui fait du sport. Mais les médecins doivent intervenir si c’est toi qui les appellent, garçon, parce que tu ne dois pas les subir. Tu dois etre conscient, en clé moderne, de ce que tu fais, et c’est toi qui veut s’améliorer meme dans un point de vue scientifique, mais souviens toi d’une dernière chose: les miracles ne les font pas la science.
Les miracles, c’est toi qui les fait, avec ton vélo, ta force, ta grande passion et ton coeur.
Entraine-toi durement. en t’amusant partir à chaque fois pour un voyage mistérieux. Mords ton sandwich au jambon de Parme, avec la meme force avec la quelle tu veux agresser ton future, ta vie, ta chance.
Vis avec de la sérénité et pense que tu peux faire un métier très beau. Le métier du coureur. Et un plus tu peux devenir très riche. Le cyclisme est fort parce que il, est l’unique sport à etre plus d’un sport. Il est une fenetre sur la vie dans laquelle tu peux te distinguer si tu aimes vraiment le vélo et la route qui t’appelle pour t’ouvrir les paysages de la vie e du bonheur.
N’as pas peur de la pluie. Ne sois pas avare avec ton travail: ne te fatigues jamais d’etre un coureur parce que seulement comme ça tu deviendras un champion.
Ce n’est pas vrai, garçon, que les idéaux aujourd’hui n’existent plus. Ils n’existent plus pour ceux qui ne savent pas les aimer.
Mais si dans ton ame il y a meme un peu de poésie tu verras comme c’est beau de découvrir qu’un humble vélo peut t’emmener si loin, dans la vie, beaucoup plus qu’une luxueuse automobile.
Sais-tu pourquoi? Parce que le moteur du vélo c’est toi, avec ton amour et ta fantasie. Voilà la différence. Et puis la rage en corps. Celle rage qui fait chaqu’un de nous un homme. Il y a peu de temps, Bartali écrit à un ami une dédicace. Elle disait: «Le cyclisme on le fait seulement tout seul contre tous et aujourd’hui on se souvient si peu...»
C’est comme une loie claire de la vie. Tout le monde est seul contre tous. Sauf que le cyclisme t’aide le comprendre bien avant et te dis comme il faut s’entrainer pour se battre.
Quelqu’un préposé des équipes dit qu’aujourd’hui les équipes doivent avoir des coureurs qui peuvent gagner à tour. Qu’il n’existe plus le capitaine absolu et que tous doivent travailler pour tous. Ce n’est pas exacte. Le vrai cyclisme ce n’est pas ça. Le vrai cyclisme est celui du champion autour duquel tournent des coureurs d’épaisseur. Parfois ils vont gagner. Pas toujours le capitaine peur etre en première file. Mais souvent sont les coéquipiers du leader. Le cyclisme le plus grand fait confience au leader et tu dois te comporter en leader si tu veux faire le métier. Qu’est-ce que ça veut dire de se comporter en leader?
Ca veut dire de se gérer en première personne. Ca veut dire de choisir en première personne les copains de travail et de voyage. Ca veut dire de faire sortir au dehors toute ta personalité possible. Ca veut dire meme de se faire aider par le directeur technicien de voiture qui a de l’expérince de course et du bon sens.
Enfin faire le métier du coureur, ça veut dire meme d’apprendre gérer une équipe ou se gérer soi-meme au mieu de ses propres possibilités dans une équipe avec un leader.
On est champion sans gagner aussi et on peut se battre avec de la joie meme sans etre le maillot rose ou le maillot jaune. L’important c’est de vivre dans l’èquipe avec plein ésprit de solidariété et totale rélations au métier. Créer un clan autour du champion et raisonner avec le capitaine. Préparer les courses. Se ressembler avant des courses et raissonner sur la stratégie possible.
Le technicien est un collaborateur précieux. Il n’est pas le patron des coureurs: si le technicien est le patron des coureurs, les coureurs se grandissent sans de la personalité et il terminent sans envie leur aventure.
Voilà ce que c’est le métier, garçon. C’est toi qui doit décider comment t’entrainer. C’est toi, en première personne, qui dois demander au médecin comment gérer au ton alimentation et comment te soigner mais tu es toujours toi le premier responsable de ta personne et de ta carrière.
Si tu as de la maturité tu réussis forcément. Et si tu as de la puissence athlètique et de l’intélligence, pour te gérer, bien sur tu gagnes et tu perces dans ta carrière et dans ta vie. Bien sur, ta saison c’est dure. Les sacrifices sont immenses mais c’est le prix que tu paies à ta passion. Et ça c’est un prix que tu paies volontier quand tu es pris par la maladie du coureur.Vois-tu comment est-il simple de faire le métier du coureur? Et comment est-il beau? Alors vas-y. Et mises fort si vraiement tu es fou d’amour pour ton vélo.

mercoledì 5 dicembre 2007

Les chansons dans le cyclisme italien




Gimondi e il cannibale
http://it.youtube.com/watch?v=bTTwYqjxjF0










Bartali
http://it.youtube.com/watch?v=BhWzjtMnChY











Girardengo - il bandito e il campione
http://it.youtube.com/watch?v=oMBJD_tcafI






Pantani - E mi alzo sui pedali
http://it.youtube.com/watch?v=VzO0DC3X7cs












Coppi - G. Paoli
G. Paoli - P. Penzo
(1988)
Un omino con le ruote contro tutto il mondo Un omino con le ruote contro l'Izoard e va su ancora e va su Viene su dalla fatica e dalle strade bianche La fatica muta e bianca che non cambia mai E va su ancora E va su Qui da noi per cinque volte poi due volte in Francia Per il mondo quattro volte contro il vento due Occhi miti e naso che divide il vento occhi neri e seri guardano il pavé E va su ancora E va su E va su ...Poi lassù, contro il cielo blu con la neve che ti canta intorno E poi giù Non c'e' tempo per fermarsi per restare indietro la signora senza ruote non aspetta più un omino che non ha la faccia da campione, con un cuore grande come l'Izoard e va su ancora e va sue va su e va su ...
Canzone dedicata a Fausto Coppi

sabato 1 dicembre 2007

Mon petit livre





Depuis un certain temps j'y pensais, je me disais pourquoi, ne pas écrire quelque chose pour ne pas perdre toute la partie de ma vie passée en selle sur un vélo? J'y ai pensé surtout après que mon fils soit arrivé, je pense que c'est quand même sympa de se souvenir des pensées, des impressions etc., le titre que je lui ai donné c'est "Le vélo d'azur", car c'est la couleur préférée. J'ai pensé de traduire quelques extraits de ce dernier.

Ici, je suis sur mon premier petit vélo, encore équipé des petites roues, celui qui m'a fait de la compagnie pendant presque tous les dimanches solitaires, quand tous mes copains de jeux n'étaient pas là. Ceci a été l'outil de revenche, lorsque comme tous les gamins de mon époque, passionné de footbal, j'étais toujours le dernier à etre choisi au moment où se formait les equipes lors des matches de quartier, car j'étais vraiment une nullité, en plus on m'employait en gardien de but. Je n'avais pas trop de considération de la part de mes copains. Bon le jour de gloire est arrivé au moment de remonter en selle sur un vélo sur les rampes des garages des alentours avec départ sur place, sur les plus raides d'entre elles, personne hormis moi, n'était capable de le faire, quelqu'un disait que c'était mon vélo, alors on allait changer, mais rien ne changeait j'étais le seul capable de le faire. Après ce jour là, on m'a regardé de façon différente.







Quelques années après, avant de commencer courir, le gar le plus costaud de mon village (celui à gauche de la photo, nous étions coéquipiers lors des saisons en junior) vint à connaitre l'existence d'un autre qui allait assez bien, enfin il m'invita à m'entrainer avec lui, bientot je m'aperçus qu'il ne s'agissait pas d'un entrainement, mais au contraire j'étais en pleine course, à deux bien plus, très difficile à gérer, meme parce qu'il courait déjà depuis quelques saisons. J'ai du donc, toujours me défendre dans les endroits en plaine, où il partait de derrière, pour prendre de l'avantage, car il était un rouleur exéptionel. Le parcours que l'on avait décidé était d'à peu près 50 km. et, il se terminait au sommet d'une montée de 5 km. au début douce mais dans les deux derniers kilomètres assez raide, avec une pente du 10%, au début il a cherché de frapper à bloc, mais ce jour-là j'étais trop bien, au début du trait le plus dur j'ai commencée une progression retentissante, qui m'a porte de lui prendre des mètres d'avantage, il a cherché de venir me prendre, mais rien il n'a pu, en arrivant au point final, quand j'ai arrété le vélo, on a repris lesouffle et il m'a dit une chose que j'ai apprécié beaucoup: "Finalement j'ai rencontré quelqu'un qui m'a engagé!" A être honnête, il faut dire qu'il a eu un palmarès bien plus riche que le mien, mais ce jour-là, je lui ai présenté ma carte de visite....




Après les saisons des courses, je me suis dédié enfin à la préparation des défis contre les montées les plus dures en Italie mais surtout en France, car cela a toujours été la Grande Boucle qui m'a charmé plus. Je peux affirmer avec de l'orgueil d'avoir grimpé les plus beaux Cols que le Tour à chaque année va affronter. Ici toujours accompagné de mon ami Jean Bertrand on est sur le point exact où Pantani en 1998 s'élança à l'attaque de Ulrich.