sabato 1 dicembre 2007

Mon petit livre





Depuis un certain temps j'y pensais, je me disais pourquoi, ne pas écrire quelque chose pour ne pas perdre toute la partie de ma vie passée en selle sur un vélo? J'y ai pensé surtout après que mon fils soit arrivé, je pense que c'est quand même sympa de se souvenir des pensées, des impressions etc., le titre que je lui ai donné c'est "Le vélo d'azur", car c'est la couleur préférée. J'ai pensé de traduire quelques extraits de ce dernier.

Ici, je suis sur mon premier petit vélo, encore équipé des petites roues, celui qui m'a fait de la compagnie pendant presque tous les dimanches solitaires, quand tous mes copains de jeux n'étaient pas là. Ceci a été l'outil de revenche, lorsque comme tous les gamins de mon époque, passionné de footbal, j'étais toujours le dernier à etre choisi au moment où se formait les equipes lors des matches de quartier, car j'étais vraiment une nullité, en plus on m'employait en gardien de but. Je n'avais pas trop de considération de la part de mes copains. Bon le jour de gloire est arrivé au moment de remonter en selle sur un vélo sur les rampes des garages des alentours avec départ sur place, sur les plus raides d'entre elles, personne hormis moi, n'était capable de le faire, quelqu'un disait que c'était mon vélo, alors on allait changer, mais rien ne changeait j'étais le seul capable de le faire. Après ce jour là, on m'a regardé de façon différente.







Quelques années après, avant de commencer courir, le gar le plus costaud de mon village (celui à gauche de la photo, nous étions coéquipiers lors des saisons en junior) vint à connaitre l'existence d'un autre qui allait assez bien, enfin il m'invita à m'entrainer avec lui, bientot je m'aperçus qu'il ne s'agissait pas d'un entrainement, mais au contraire j'étais en pleine course, à deux bien plus, très difficile à gérer, meme parce qu'il courait déjà depuis quelques saisons. J'ai du donc, toujours me défendre dans les endroits en plaine, où il partait de derrière, pour prendre de l'avantage, car il était un rouleur exéptionel. Le parcours que l'on avait décidé était d'à peu près 50 km. et, il se terminait au sommet d'une montée de 5 km. au début douce mais dans les deux derniers kilomètres assez raide, avec une pente du 10%, au début il a cherché de frapper à bloc, mais ce jour-là j'étais trop bien, au début du trait le plus dur j'ai commencée une progression retentissante, qui m'a porte de lui prendre des mètres d'avantage, il a cherché de venir me prendre, mais rien il n'a pu, en arrivant au point final, quand j'ai arrété le vélo, on a repris lesouffle et il m'a dit une chose que j'ai apprécié beaucoup: "Finalement j'ai rencontré quelqu'un qui m'a engagé!" A être honnête, il faut dire qu'il a eu un palmarès bien plus riche que le mien, mais ce jour-là, je lui ai présenté ma carte de visite....




Après les saisons des courses, je me suis dédié enfin à la préparation des défis contre les montées les plus dures en Italie mais surtout en France, car cela a toujours été la Grande Boucle qui m'a charmé plus. Je peux affirmer avec de l'orgueil d'avoir grimpé les plus beaux Cols que le Tour à chaque année va affronter. Ici toujours accompagné de mon ami Jean Bertrand on est sur le point exact où Pantani en 1998 s'élança à l'attaque de Ulrich.

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