lunedì 17 dicembre 2007

Sensations à vélo



Les sensations qu'on essaie en selle sont retentissantes, quand je suis heureux, il me semble d'etre suspendu entre ciel et terre, ça c'est du bonheur à l'état pur.

Parfois, en montée, il m'arrive de m'arreter pour voir si les patins des freins touchent sur le coté de la jante, mais rien ce sont le jambes de plomb qui ne poussent pas, mais heureusment, parfois, sur la meme montée, quand je suis en état de grace, je passe quasi flottant, je me sens léger, puissant, en ne pas faisant de la fatigue, on ne ressent pas meme la chaine, malheureusement que tout cela arrive si peu de fois.....

giovedì 13 dicembre 2007

Le métier du coureur


Questo articolo è di proprietà di Bicisport, http://www.compagniaeditoriale.it/, scritto dal Direttore Sergio Neri. Non è pubblicabile salvo autorizzazione scritta di Bicisport.

Cet article est de propriété de Bicisport, écrit par le Directeur Sergio Neri, il ne peut pas etre publié sauf autorisation écrite de Bicisport. Ceci cache le vrai esprit qui devrait héberger dans le coeur de chaque coureur.




Si tu te reveilles un matin, garçon, pour aller t’entrainer et tu découvres que le ciel est de plomb et la pluie va arriver, qu’est-ce que tu fais?
Fermes-tu la fenetre et rennonces en pensant que dans l’après midi ou le lendemain tu t’entraineras plus? Si tu fais comme ça, le vélo n’est pas pour toi. Change de métier tout de suite, si tu fais le métier du coureur. Et joue seulement, avec ton vélo. Quand tu auras envie.
Sans rever.
Si au contraire le spectacle te charme. Si le soir avant tu t’es couché avec le clou en tete: cet entrainement-là long, celle route, ce bourg-là sur la montagne a rejoindre comme un butin d’aventure, celle fontaine sous les arbres d’un bois de chenes, celle échoppe au carrefour où le pain est plus frais et le jambon de Parme est plus doux, alors tu es sur la bonne route. Saute sur ton vélo et fais-toi accompagner par le bonheur. Bien sur il viendra.
Le métier du coureur est un amour du quel il faut parler en ce moment parce que quelqu’un veut faire croire aux coureurs qu’il ne vaut plus la peine de fatiguer pour un métier qui ne paie pas, pour un’histoire qu’on peut résoudre chimiquement.
Au contraire ce n’est pas vrai. Parce que dans sa nature se cachent de forces qu’on a malheureusement étouffées.
Ce sont les forces naturelles, simples spontanées, d’un amour qui devient passion et qu’avec le soutient de la passion devient métier. Un très beau, extraordinaire métier.
Entre autre un métier qui paie si le coureur sait faire vraiment le coureur, mais pas seulement en athlète, mais en homme aussi déjà soutenu par un caractère fort.
Sais-tu pourquoi, le gar, il y a peu de temps nous te disions de cesser tout de suite le métier si un matin, en te levant tot, tu découvres qu’il va pleuvoir, l’air est trop froid et tu n’as pas envie de sortir à l’entrainement?
Parce que celle renonciation est la première épreuve que tu n’as pas le caratère nécessaire pour affronter le métier.
Si maintenant tu n’as pas le caractère juste pour sortir tout de meme avec ton vélo, ensuite tu n’auras pas le caractère pour te gérer dans la vie du coureur, pour faire partie du peloton, pour te faire respécter, pour donner des ordres à une équipe, pour souscrire au mieu tes contracts.
Vois-tu garçon, tout est plus facile de ce que l’on pense?
Il suffit que tu te gère en te faisant conduire par celle petite voix qui dedans de toi une fois t’as dit, qu’il n’arait pas été beau de vivre sans vélo. Le métier du coureur n’est pas seulement le recompensé exercice d’une activité sportive. Dans un certain sens le cyclisme est le moins sport entre tous les sports. C’est un métier de la vie, c’est pour ça qu’il est plus riche, plus beau, plus charmant que les autres métiers sportifs. Il ne faut pas avoir un phisique en adonis, mais il suffit un phisique, que au moins au dehors semblant normal, parce que le cyclisme l’on fait avec des épreuves de grand fond , qui durent des heures, où l’homme doit se battre avec toutes ses resources, comme dans la vie: la force, le courage, l’astuce, la résistence, la passion construite aves tous les sentiments...
Par example, garçon, ton premier vélo ne doit pas avoir été un cadeau, parce qu’il n’aura jamais pour toi, le charme et la valeur d’un vélo acheté avec tes forces, une pièce par fois, dans l’atelier du mécano à coté du quel tu te sens assouvi, parce que tu aimes l’écouter, parce que tu aimes écouter des histoires de coureurs, parce que tu adores respirer cet odeur-là acre des boyaux pendus au crochet du plafond, cet odeur-là de l’huile qui fait briller une chaine, une roue libre, cet odeur-là de peinture qui imprégne l’ambiance. Et sur le vélo, pour trop d’amour, ce n’est pas ton père qu’il doit t’y mettre. Entre beaucoup de coureurs qui ont raconté dans le temps leurs origines et la nature de leur passion, a toujour prévalu, au moins entre les plus forts, un rapport personel avec le premier vélo et le métier.
Le vélo engendre facilement un amour dans un jeune inspiré par le gout de l’aventure. Donc, garçon ne néglige jamais,le plaisir de l’aventure, celle agitation qui te prend dedans chaque fois que tu projectes un voyage à vélo, un entrainement loin de chez toi.
Le métier du coureur ne t’empeches pas du tout d’aller au de là des confins traditionels de sa propre maison, de son village, de sa terre. Aller. Voilà le ressort qui pousse le coureur avant encore du défi. Aller. Avec son vélo et un reve dans sa poche, lelong le fil d’une route qui disparue qu’on ne sait pas où, à coté des villages, au milieu des campagnes, à coté de petits chemins de fer locaux, ou à travers des carrefours qui signalent le mystère des paysages.
Voilà pourquoi le métier du coureur est un métier de la vie. Les premiers pas du coureur sont poussés par ce grand gout pour l’aventure. Et le vélo devient ta machine heureuse, ta copine, ton alliée et meme ta complice vers ta vie. Vas-y, garçon et n’écoute pas qui sourit de ta passion, quand pour du veritable amour de ce que tu fais, ton vélo tu l’emmènes à coté de ton lit dans ta petite chambre. Meme Bartali le faisait et, si tu le savais, combien d’autres coureurs l’ont fait. N’as pas honte. C’est une démonstration authentique de ta passion. C’est la démonstration que tu es sur la juste route.
Le gout de la fatigue devient soudainement une joie qui témoigne la joie de vivre. Ca suffit. Quand la passion pour le vélo et l’amour pour la grande aventure, à peine commencée, on réalise facilement et la joie d’aller augmente, alors ça veut dire qu’un petit miracle va se réaliser. Ca veut dire que dans ce garçon-là si heureux d’aller sur la route d’un rève est caché un coureur. Le mariage est fondamental, naturellement: l’espace à la structure phisique est indispensable. Un champion ne l’invente personne. Mais pourtant fais attention, garçon, il n’est pas du tout difficile de découvrir en soi-meme l’étoffe du coureur, quand on a, très fort, les soutiens de la passion et du caractère.
Et alors, le gout de la fatigue, devient gout de vie. Pour rien d’autre chose au monde, tu rennoncerais, au plaisir d’aller à l’entrainement, meme s’il pleut et la journée est noire. La pluie devient un élement nauterl de ta vie. Elle te mouille. Elle te fait faire une fatigue plus grande, elle te flagelle et te repousse. Mais enfin, quand tu retourneras chez, toi, elle te rendra compants le prix que tu lui auras arraché. Elle te fera sentir un petit peu gagneur, et c’est comme ça qui commence l’escalade du coureur vers la victoire. On ne ramporte pas dans un éclair la victoire à Roubaix. Avant tu dois gagner mille batailles, qui pourtant te plaient, ça c’est le beau.
Et ça c’est le secret du bonheur. Continue de t’entrainer, si tout ça te plait, si mauditement beaucoup. C’est le vélo ton complice heureux dans l’aventure, à te dicter tous les jours les étapes de la conquete.
Et c’est comme ça qui naissent les vraies entrainements. Beaucoup de techniciens du cyclisme voudraient dire ces choses, contre les scientifiques qui sont entrés dans le cyclisme seulement pour leurs interets, et voilà, hélas, que les coureurs ont perdue la bousole. Ca c’est arrivé surtout chez nous en Italie, Ils ont commencé croire que la victoire on peut la programmer en théorie, à l’aide d’un computer et avec un petit project chimique, meme soutenu par des règles d’alimentation.
Ils ont transformé le métier dans une théorique appliquation en exclusant celui fondamental: le concept de l’entrainement (celui soutenu par Bernard Hinault) qui peu à peu est devenu un engagement beaucoup lourd, une fatigue exagérée, un obstacle à éviter le plus possible. Et voilà, qu’ils ont trahi le métier.
Si tu veux récupere le métier, garçon, et t’enrichir aussi avec ta passion, retourne tout de suite à l’ancien gout de l’aventure qui fait du cylisme le sport plus riche de fantasie et de connaissence.
Retourne à la route de ton village et, reprends à partir, comme l’ont fait et, le font encore les vraies coureurs dans lequel quotidien départ pour l’entrainement se cache meme le reve de l’aventure qui se répète tous les jours. Le reve de la conquete: le coureur qui part à l’aube avec son vélo dans le silence d’une nature qui peu à peu se reveille, est comme un chercheur d’or, un chasseur de fortune. Tiens, garçon, que dans tous les métiers de l’homme, ça se passe comme ça. Qui émerge, qui veut devenir champion, vit son reve en melangeant la poesie d’une passion avec le caractère concret d’un métier, et enfin on ne sait plus si le métier est une fatigue, ou un bonheur que tous les jours lui permet de bien vivre. Lance-toi dans la deuxième route, et écoute seulement qui te parle avec le meme amour avec lequel tu vis des jours merveilleux sur la selle de ton vélo.
L’entrainement est le moment le plus beau de ta journée. C’est un travail, mais qui se mélange avec le plaisir et c’est dans cette réalité qui se réalise ton bonheur, garçon. Tu fais ce qu’il te plait plus. Tu fatigues pour un amour, ton amour le plus grand. Est-ce que tu comprends?
Mais meme le reste de la vie d’un coureur appartient à un reve dans lequel dans un peu de temps se réalise une vie. Il n’existe pas au monde un autre métier capable de te donner dans peu de secondes une synthèse si grande de la vie et, comme cette synthèse est une école extraordinaire, après ta carrière tout sera plus simple. Tout sera plus facile. L’école de la fatigue a une très grande force culturelle. Mais pas seulement l’école de la fatigue. La racine culturelle du coureur est une racine raysanne de raresplendeur. Il ne faut pas mal penser, garçon, quand on dit que le coureur est le dernier porteur ou gardien d’une grande culture paysanne. C’est un compliment énorme. C’est la reconnaissence des valeurs qui se cachent dans le coureur quand il exercite spontanément sa profession et sa passion.
Les rennonces sont plus faciles: meme la rennonce à certains plaisir est une force dont va fier celui qui a fait un choix de vie dictée par un amour. Et en plus beaucoup de rennonces ne sont pas du tout vraies. Le coureur n’a pas une vie en moine, Bien sur si un homme fait le coureur, c’est impensable qu’au mois de juillet il puisse «détacher» pour s’en aller en vacance. Pas meme lui le voudrait et, qui le fait il n’est pas un coureur.
On retourne au discours qu’on faisait au départ. S’il n’y pas celle forte passion qui à l’aube, quand tu ouvres la fenetre et tu découvres que le ciel promet de la pluie, ça te fait tout de meme partir, parce que l’idée t’amuse et le défi te plait, alors laisse tomber, garçon, le métier du coureur n’est pas à toi. Mais si t’as envie de souffrir un peu. Si t’as envie de passer le mois de juillet avec tes coéquipiers, gitane dans le monde, si tu n’es jamais rassaisié de courir et, si le monde des circuits te plait, si tu bien te défends pour te faire respecter quand on traite les contracts et, tu fais de ton puor etre un gros professionel, alors tout est plus facile. Ce sont les autres qui viennent te chercher et tu deviens un point de référence. C’est à dire un vrai coureur. C’est à dire un champion meme si tu ne gagnes pas toujours...
Mais l’été est ta saison, garçon et, gare à toi si tu l’abimes. Tu feras tes vacances en d’autres mois.
Tu iras à la plage, si tu le désires, pendant l’hiver. Le cyclisme s’est évolué. On ne vait plus seulement à la chasse, comme autrefois, dans la ferme d’un ami. Tu vas à la plage. Tu vas t’oxigéner où tu le veux. Il suffit peu d’heures d’avion. Le monde a changé. Il y a de l’argent. Mais gare à toi si tu rennonces à ton amour d’autrefois, meme si tu es un champion. Gare à toi, si tu trahi le métier en ignorant le heureux rapport que t’avais au début avec ton vélo. Gare à toi, si tu perds le gout de monter avec tes mains ton vélo, si tu n’a pas le désire de te construire un petit atélier chez toi, si tu n’es pas curieux d’essayer personellement chaque nouveau composant de ta machine. Gare à toi si tu ignores l’expérience de ton mécano, si tu rennonces aux dialogues l’hiver avec tes coéquipiers, avec ton technicien, si tu ne vas pas chercher les personnes qui peuvent te donner un conseil. Gare à toi, si tu ne revit pas toujours tes aventures, et tu ne penses pas, quand tu t’entraines, à les fautes, que tu as fait, et aux projects qui te tournent dans la tete en reves que finalement tu peux réaliser.
Voilà une autre force que le vélo te rend: tu peux continuer rever en savant que tu t’es construit les justes outils pour faire devenir tes reves une réalité. Tu peux le faire, si tu continues vivre ton aventure en respéctant tes projects d’autrefois et les petits plaisirs qui te rendaient heureux les premières fois. Si tu perds de vue ces valeurs, graçon, tu es perdu. Si tu les gardes et, les aimes, et sans cesse tu vas les chercher, meme quand tu es riche et ta roue tourne pour le juste vers, alors tu es vraiement un champion et les journaux parleront de toi en racontant ton histoire.
Parce que meme le rapport avec les journaliste est très beau s’il est soutenu par une vraie histoire.
C’est une valeur qui doit etre récupérée, parce que personne a beaucoup d‘histoire a raconter comme un coureur, si sa vie s’est crée comme ça, kilomtètre après kilomètre, dans une infinie recherche de montées, de visages, de paysages, et puis d’aventure et de sensationsdans une croissante conquete de la vie. Le vélo te rend un service immense, garçon, si tu le trait comme une souer complice de ta vie. Si tu en tombes amoureux. Si tu lui demandes de t’emmener loin. Il t’emmène.
Mais le métier du coureur n’a pas de particulier manuel à suivre pour bien le faire. Le métier du coureur est un métier de la vie construit sur un reve. Et c’est pour ça qu’il est très beau. Le reve à son tour nait sur le fluxe impétueux d’un amour. Quel amour? L’amour pour une aventure de vie de la quelle le vélo est complice. On ne tombe pas amoureux seulement du vélo et ça suffit. On tombe amoureux de la vie. On a envie d’aller tout de suite au de là de la fameuse haie. On sent impétueux le désir de la grande aventure et le vélo est pret. La-voilà, en second temps, la merveilleuse machine qui nait dans le rude atelier d’un mécano. elle nait comme un bijou meme si tu l’achètes déjà utilisée. Elle nait comme la première matérialisation du reve.
Tout le reste appartient à ta fantasie, garçon. A ta force. A ton mordent et à ton envie de te battre tout de suite, en avance sur les gars de ton meme age, en allant faire une chose très sérieuse et terriblement charmant. Vas-y.
Avant tu vas seulement pour aller. Ensuite tu vas parque ces voyages-là à vélo t’ont ensorcelé. Et en plus ça te plait de frémir à fin que l’aube arrive et le vélo t’emmène avec lui. Ensuite tu vas pour courir. C’est la naturelle évolution du rève. Tu cours et ça te plait plus. Puis le défi. Puis la preparation toujours plus attentive du défie. D’autres voyages. Sans que tu t’en aperçois, ces voyages-là changent de nom, mais il sont toujours des aventures. Il s’appellent entrainements. Tu ne t’en apercois pas. Tu es heureux avec ton sandwich au jambon de Parme doux. Avec ton bidon qui te fait de la compagnie comme un coffre-fort de monnaies d’or. C’est ta sureté. Il te suffit très peu.
Tout le reste est dedans toi, tu sens naitre des forces toujours plus grandes. Et tu es déjà un coureur. Respecte ces sentiments: il n’y a pas de manuel pour bien faire le coureur. Respecte ses sentiments, garçon, et pose bien ton aventure. Tout le reste arrivera tout seul. Tu riras quand tu écouteras des coureurs se plaindre pour la fatigue et raconter des entrainements de façon rusée sautés. Tu les verras loin de toi, loin du métier, déjà détachés de ta roue. Tu seras capable de résoudre tes problèmes et tu géreras très bien ton équipe parce que la fatigue, meme si faite pour passion, t’aura déjà grandi homme et t’aura appris beaucoup de choses: comment bouger, comment raisonner, comment préparer ton geste, quelles cibles viser pour etre important et comment résoudre tes problèmes dans l’impostation des contracts.
Tu ne feras pas de fatigue. Parce que les autres te chercheront et meme les journalistes bien travailleront vaec toi, parce que en écoutant ton histoire et en la racontant, ils feront un beau travail en tant que ils proposeront, aux passionnés qui lisent, des choses concretes, les choses du métier, qui pourtant ne sont pas seulement des histoires d’un homme qui court mais surtout des histoires d’un gar qui vit.
Vas-y, garçon, Avec ton vélo. Avec ton amour. La route est très longue et pour ça pleine de mystères. Mais ce sont les mystères de la vie qui t’ont donnée la première charge et, c’est à travers les mystère de la vie qui passent ton envie de vivre et ton bonheur. Tout le reste, ce n’est pas le métier. On parle beaucoup, si le cyclisme est un sport ancien ou moderne. Il n’est pas ni ancien ni moderne. C’est un grand sport qui doit sa richesse au fait qu’il représente et synthétise très bien la vie. C’est pourtant que le mérier du coureur est un grand métier de vie.
Aujourd’hui la science a apporté au cyclisme beaucoup d’impornates nouvautés. Mais l’entrainement reste le fondamental et irremplaçable soutient du métier. Et. pour etre valable et efficace l’entrainement ne doit etre jamais dicté par le computer.
Ca doit naitre dedans de toi-meme, comme sensation, comme envie d’aller, garçon, elle doit représenter l’expression la plus forte de ta vie. Parce que aller à l’entrainement c’est comme d’aller à la chasse. As-tu jamais vu un prédateur de la savane rejoindre la gazelle sans aller longuement à la chasse? Sans etre bien fortement entrainé à battre pour kilomètres et kilomètres les jaunes buissons de son monde?
Autrefois il y avait de la pauvreté et envie de se battre pour la vaincre. Les coureurs faisaient le métier pour échapper à la prise d’une pauvreté absolue. Ils se nourrissaient mal , ils volaient des fruits sur les arbres, ils sautaient dans les poulaillers chercher des oeufs frais. Un peu c’est vrai. Un peu est légende, mais pas seulement les coureurs, autrefois, vivaient comme ça. Tout le monde était dans ces conditions-là et le cyclisme apprit aux meilleurs une voie pour échapper de la pauvreté et se construire une maison. Un avenir. Une richesse. Mais de ces temps-là beaucoup de choses il faut les sauver. Par exemple le rapport avec la famille. Pour ce qu’il est possible, la culture d’un ancien rapport de force et de sérénité, né dans la famille paysanne d’impostation patriarcale, est important pour la vie du coureur. Le coureur doit sa force à cette culture. Sa fantasie de navigateur solitaire on l’exerce au dans le confort d’une grande protection familiale. Laquelle se prolonge dans le rapport important avec la fiancé. Les éléments sont très simples. La chance d’un coureurs, beaucoup de fois, dépend de la sérénité et de la tolérence avec laquelle une fille sait exprimer son amour.
C’est un compte fait ensamble. Un project qui doit etre dessiné et construit ensemble. Ainsi nait une force qui devient amour et qui permet au coureur de vivre avec absolue sérénité d’esprit dans la pleine concentration de son métier.
Parce que une chose est certaine, garçon: tu ne seras jamais un champion gagnant, si tu ne seras pas mauditement egoiste avec toi-meme. Si tu ne vivras pas vingtquatre heures par jour ta grande aventure. Pas d’autres soucis doivent éberger dans ta tete. L’entrainement, la préparation de la course, le soin scrupuleux de ton phisique, l’examen de la stratégie, le rapport avec tes coéquipiers: voilà les problèmes qui doivent intéresser le coureur, toujours. Le reste, ce sont des précieux loisirs pour alléger la tension. Mais seulement des divagations: ce n’est pas vrai qu’aujourd’hui est nécessaire de vivre «tout» en s’intéressant de tout parce que sinon on n’est pas modernes.Ce n’est pas vrai.
Pour percer tu dois etre surtout coureur, garçon, et ne te rassasie jamais d’aimer ton métier. Il arrive comme ça meme dans d’autres domaines, fais attention.
Meme pour un journaliste le discours c’est comme ça: il ne sera jamais un excellent journaliste un gar qui ne pense pas tout le jour à son métier, à son ambition, à sa préparation, au gout de s’améliorer.
Les soins les plus importantes son celles de tous les jours. La vie de la famille, l’attention d’une mère, la diète à la quelle on est habité. Les médecins sont précieux, aujourd.hui surtout que la science a affronté avec de la grande sériété les problèmes de qui fait du sport. Mais les médecins doivent intervenir si c’est toi qui les appellent, garçon, parce que tu ne dois pas les subir. Tu dois etre conscient, en clé moderne, de ce que tu fais, et c’est toi qui veut s’améliorer meme dans un point de vue scientifique, mais souviens toi d’une dernière chose: les miracles ne les font pas la science.
Les miracles, c’est toi qui les fait, avec ton vélo, ta force, ta grande passion et ton coeur.
Entraine-toi durement. en t’amusant partir à chaque fois pour un voyage mistérieux. Mords ton sandwich au jambon de Parme, avec la meme force avec la quelle tu veux agresser ton future, ta vie, ta chance.
Vis avec de la sérénité et pense que tu peux faire un métier très beau. Le métier du coureur. Et un plus tu peux devenir très riche. Le cyclisme est fort parce que il, est l’unique sport à etre plus d’un sport. Il est une fenetre sur la vie dans laquelle tu peux te distinguer si tu aimes vraiment le vélo et la route qui t’appelle pour t’ouvrir les paysages de la vie e du bonheur.
N’as pas peur de la pluie. Ne sois pas avare avec ton travail: ne te fatigues jamais d’etre un coureur parce que seulement comme ça tu deviendras un champion.
Ce n’est pas vrai, garçon, que les idéaux aujourd’hui n’existent plus. Ils n’existent plus pour ceux qui ne savent pas les aimer.
Mais si dans ton ame il y a meme un peu de poésie tu verras comme c’est beau de découvrir qu’un humble vélo peut t’emmener si loin, dans la vie, beaucoup plus qu’une luxueuse automobile.
Sais-tu pourquoi? Parce que le moteur du vélo c’est toi, avec ton amour et ta fantasie. Voilà la différence. Et puis la rage en corps. Celle rage qui fait chaqu’un de nous un homme. Il y a peu de temps, Bartali écrit à un ami une dédicace. Elle disait: «Le cyclisme on le fait seulement tout seul contre tous et aujourd’hui on se souvient si peu...»
C’est comme une loie claire de la vie. Tout le monde est seul contre tous. Sauf que le cyclisme t’aide le comprendre bien avant et te dis comme il faut s’entrainer pour se battre.
Quelqu’un préposé des équipes dit qu’aujourd’hui les équipes doivent avoir des coureurs qui peuvent gagner à tour. Qu’il n’existe plus le capitaine absolu et que tous doivent travailler pour tous. Ce n’est pas exacte. Le vrai cyclisme ce n’est pas ça. Le vrai cyclisme est celui du champion autour duquel tournent des coureurs d’épaisseur. Parfois ils vont gagner. Pas toujours le capitaine peur etre en première file. Mais souvent sont les coéquipiers du leader. Le cyclisme le plus grand fait confience au leader et tu dois te comporter en leader si tu veux faire le métier. Qu’est-ce que ça veut dire de se comporter en leader?
Ca veut dire de se gérer en première personne. Ca veut dire de choisir en première personne les copains de travail et de voyage. Ca veut dire de faire sortir au dehors toute ta personalité possible. Ca veut dire meme de se faire aider par le directeur technicien de voiture qui a de l’expérince de course et du bon sens.
Enfin faire le métier du coureur, ça veut dire meme d’apprendre gérer une équipe ou se gérer soi-meme au mieu de ses propres possibilités dans une équipe avec un leader.
On est champion sans gagner aussi et on peut se battre avec de la joie meme sans etre le maillot rose ou le maillot jaune. L’important c’est de vivre dans l’èquipe avec plein ésprit de solidariété et totale rélations au métier. Créer un clan autour du champion et raisonner avec le capitaine. Préparer les courses. Se ressembler avant des courses et raissonner sur la stratégie possible.
Le technicien est un collaborateur précieux. Il n’est pas le patron des coureurs: si le technicien est le patron des coureurs, les coureurs se grandissent sans de la personalité et il terminent sans envie leur aventure.
Voilà ce que c’est le métier, garçon. C’est toi qui doit décider comment t’entrainer. C’est toi, en première personne, qui dois demander au médecin comment gérer au ton alimentation et comment te soigner mais tu es toujours toi le premier responsable de ta personne et de ta carrière.
Si tu as de la maturité tu réussis forcément. Et si tu as de la puissence athlètique et de l’intélligence, pour te gérer, bien sur tu gagnes et tu perces dans ta carrière et dans ta vie. Bien sur, ta saison c’est dure. Les sacrifices sont immenses mais c’est le prix que tu paies à ta passion. Et ça c’est un prix que tu paies volontier quand tu es pris par la maladie du coureur.Vois-tu comment est-il simple de faire le métier du coureur? Et comment est-il beau? Alors vas-y. Et mises fort si vraiement tu es fou d’amour pour ton vélo.

mercoledì 5 dicembre 2007

Les chansons dans le cyclisme italien




Gimondi e il cannibale
http://it.youtube.com/watch?v=bTTwYqjxjF0










Bartali
http://it.youtube.com/watch?v=BhWzjtMnChY











Girardengo - il bandito e il campione
http://it.youtube.com/watch?v=oMBJD_tcafI






Pantani - E mi alzo sui pedali
http://it.youtube.com/watch?v=VzO0DC3X7cs












Coppi - G. Paoli
G. Paoli - P. Penzo
(1988)
Un omino con le ruote contro tutto il mondo Un omino con le ruote contro l'Izoard e va su ancora e va su Viene su dalla fatica e dalle strade bianche La fatica muta e bianca che non cambia mai E va su ancora E va su Qui da noi per cinque volte poi due volte in Francia Per il mondo quattro volte contro il vento due Occhi miti e naso che divide il vento occhi neri e seri guardano il pavé E va su ancora E va su E va su ...Poi lassù, contro il cielo blu con la neve che ti canta intorno E poi giù Non c'e' tempo per fermarsi per restare indietro la signora senza ruote non aspetta più un omino che non ha la faccia da campione, con un cuore grande come l'Izoard e va su ancora e va sue va su e va su ...
Canzone dedicata a Fausto Coppi

sabato 1 dicembre 2007

Mon petit livre





Depuis un certain temps j'y pensais, je me disais pourquoi, ne pas écrire quelque chose pour ne pas perdre toute la partie de ma vie passée en selle sur un vélo? J'y ai pensé surtout après que mon fils soit arrivé, je pense que c'est quand même sympa de se souvenir des pensées, des impressions etc., le titre que je lui ai donné c'est "Le vélo d'azur", car c'est la couleur préférée. J'ai pensé de traduire quelques extraits de ce dernier.

Ici, je suis sur mon premier petit vélo, encore équipé des petites roues, celui qui m'a fait de la compagnie pendant presque tous les dimanches solitaires, quand tous mes copains de jeux n'étaient pas là. Ceci a été l'outil de revenche, lorsque comme tous les gamins de mon époque, passionné de footbal, j'étais toujours le dernier à etre choisi au moment où se formait les equipes lors des matches de quartier, car j'étais vraiment une nullité, en plus on m'employait en gardien de but. Je n'avais pas trop de considération de la part de mes copains. Bon le jour de gloire est arrivé au moment de remonter en selle sur un vélo sur les rampes des garages des alentours avec départ sur place, sur les plus raides d'entre elles, personne hormis moi, n'était capable de le faire, quelqu'un disait que c'était mon vélo, alors on allait changer, mais rien ne changeait j'étais le seul capable de le faire. Après ce jour là, on m'a regardé de façon différente.







Quelques années après, avant de commencer courir, le gar le plus costaud de mon village (celui à gauche de la photo, nous étions coéquipiers lors des saisons en junior) vint à connaitre l'existence d'un autre qui allait assez bien, enfin il m'invita à m'entrainer avec lui, bientot je m'aperçus qu'il ne s'agissait pas d'un entrainement, mais au contraire j'étais en pleine course, à deux bien plus, très difficile à gérer, meme parce qu'il courait déjà depuis quelques saisons. J'ai du donc, toujours me défendre dans les endroits en plaine, où il partait de derrière, pour prendre de l'avantage, car il était un rouleur exéptionel. Le parcours que l'on avait décidé était d'à peu près 50 km. et, il se terminait au sommet d'une montée de 5 km. au début douce mais dans les deux derniers kilomètres assez raide, avec une pente du 10%, au début il a cherché de frapper à bloc, mais ce jour-là j'étais trop bien, au début du trait le plus dur j'ai commencée une progression retentissante, qui m'a porte de lui prendre des mètres d'avantage, il a cherché de venir me prendre, mais rien il n'a pu, en arrivant au point final, quand j'ai arrété le vélo, on a repris lesouffle et il m'a dit une chose que j'ai apprécié beaucoup: "Finalement j'ai rencontré quelqu'un qui m'a engagé!" A être honnête, il faut dire qu'il a eu un palmarès bien plus riche que le mien, mais ce jour-là, je lui ai présenté ma carte de visite....




Après les saisons des courses, je me suis dédié enfin à la préparation des défis contre les montées les plus dures en Italie mais surtout en France, car cela a toujours été la Grande Boucle qui m'a charmé plus. Je peux affirmer avec de l'orgueil d'avoir grimpé les plus beaux Cols que le Tour à chaque année va affronter. Ici toujours accompagné de mon ami Jean Bertrand on est sur le point exact où Pantani en 1998 s'élança à l'attaque de Ulrich.

giovedì 29 novembre 2007

Le Grand Héron











Bormio, le 1 Juin 1953.
«La peau de l’ours a été vendue plusieurs fois entre hier soir et ce matin, à la bourse cycliste. le «tifo» sportif est une maladie cruelle, beaucoup de visages d’amis et sportifs, présentaient, soudainement les signes d’une vieillesse précoce. Mines allongées, on ne le comptaient plus, «cela semble le 8 Septembre» (le jour de l’armistice de l’Italie dans la deuxième Guerre Mondiale) dit quelqu’un. Cependant, dans les cafés et dans les restaurants, on commençait la vente de la peau de l’ours. Spectacle triste, quand on pense que l’ours, cependant, est ancore bien vivant, à méditer sur ses ennuis, sur ses fatigues, passées et sur celles qui l'attendent encore. Hier soir, Fausto Coppi n’était pas bien sur content. La journée, meme si colorée par la victoire, avait eue beaucoup d’amertume. L’invincible, avait trouvé qui, selon le jugement de plusieurs, l’avait égalé: et peut-etre Fausto, maintenant, doutait de lui-meme et de ses forces.
Peut-etre, pour la première fois il pensait: «j’ai 34 ans...». Il semble que hier soir encouragé par les amis qui lui disaient: «demain tu attaquera sur le Stelvio!», Fausto ait dit: «Demain c’est trop tard».
Qui a la chance de ne pas etre un vicieux du «tifo» sportif, s’est préparé aujourd’hui assister, à l’épreuve que de lui même aurait due donner le Campionissimo.
C’était une épreuve dure; la plus dure, pour les difficultés de l’étape, d'aussi loin que peut se souvenir un ancien témoin de courses à vélo, la plus dure peut-être pour la vie, pour la réputation, pour l’ambition et pour la carrière meme d’un champion auquel il semble difficile de demander encore les privilèges d’une jeunesse inoubliable, mais qui petit à petit, meme pour lui s’éloigne. Qui donne son coeur aux hommes qui souffrent avant qu’aux hommes qui exultent, ne pouvait pas ignorer le drame secret, le caché détriment de Coppi, un athlète plus prêt à l’angoisse et à la perplexité qu’à l’exaltation et à l’aveugle morgue.
La fatigue à laquelle les athlètes étaient appelés – nous la vimes en montant le gelé calvaire du Stelvio – on annonçait massacrant: adjectif massif, mais c’est l’unique pour définir l’éffort horrible et peut-etre meme inhumain appelé aux coureurs. Fatigue inhumaine en montée et risque terrifiant en déscente: avant une compétition entre chamois et bouquetins; ensuite, en déscente, une confrontation entre parachutistes pour déscendre du toit neigeux du Stelvio jusqu’aux prés du fond de vallée de Bormio.
Il y avait en compétition des jeunes qui, dans le manège enfernal imposé à leur muscles, avaient tout à gagner. Les jeunes de 27 et 28 ans comme Koblet et Fornara, peuvent se permettre le luxe meme de ne pas gagner. A un campionissimo de 34 ans il n’est permis que de gagner: une journée de crise, une heure de malaise, cinq minutes de fatigue lui sont défendus, l’idole ne peut pas retourner etre homme.
Voilà, donc Coppi, en lutte dans une des heures les plus lourdes de sa vie: l’heure où beaucoup de monde était en train de lorgner les premiers signes de fatigue, la première fêlure a l’émail de sa classe. Et, dans cette heure, le voilà, le prodigieux athlète, retourner un petit homme, un fragile homme qui lutte, tout seul, contre le magique redoutable géant de la nature et qui devra aller là-haut tout seul où les glaciers craquent; là-haut sur la très haute montagne dans lequel le ciel, insouciantes de nos petits désagréments, jouent leurs légères dances dans les nuages alpins.
Voilà le petit homme, dont sa faible couronne de gloire – on l’appelle, vous le savez, «sa Majesté Fausto» - peut devenir une triste couronne d’épines: voilà le mélancolique et angoissé petit roi de la grande fable sportive, appelé à la grande, superbe, mais peut-etre encore douloureuse épreuve de son destin.
Les esprits de cent victoires le poussent, dira une facile réthorique: une seule minute de faiblesse, ça suffirait à le trahir: une petite pierre pointue peut l’obliger à mettre pied à terre pour frustrer son effort: un odieux trompeur virage peut le faire tomber: un moment de soif peut le tenailler et peut le dompter.
Je ne vous raconterai pas mètre par mètre, ni kilomètre par kilomètre l’histoire de l’étape. C’est l’histoire d’une seule fatigue victorieuse: la traduire en chiffres ça vaut pour la documenter, mais pour l’appauvrir aussi. Les chronomètres parlent, les bornes se défilent, les virages qui mordent la montagne avec leurs mâchoires se suivent, et enfin la parole est à la neige, la parole est à la tranchée dedans laquelle on court entre les deux gelés murs du glacier. Pourquoi aligner chiffres, là où l’effort d’un coeur et la volonté d’une âme se mesurent avec les secrets numéros qui, même dans le monde le plus élémentaire, sont peut-être les numéros de la poésie? Pourquoi faire de la comptabilité d’un muscle gagnant quand, en réalité, c’est une âme qui gagne?
Montons nous aussi, vaincus par l’anxiété, insouciance de la gelée. Celle que, de lacet en lacet, dans le théâtre des solitudes alpines, nous voyons se dérouler, n’est pas une entreprise sportive: c’est l’histoire d’un homme; et c'est pour ça que cela nous intéresse.
Nous n’aimons pas les idoles: mais nous sommes proches du courageux à souffrir, à l’audacieux courage des hommes qui luttent. Fausto est un homme qui lutte dans l’heure la plus redoutable de sa vie. Hier il a dit: «C’est trop tard», dans un moment de méfiance.
Maintenant, il est là, dans la solitude désespérée de son effort, qui reprend son destin par la gorge. Les forces cruelles de la faiblesse, des années, des immanquables déceptions ne doivent pas gagner. Et comme ça ses merveilleux vingt ans ne sont pas encore échappés. Il est encore le plus fort de tous. C’était injuste de vendre dans les places et les cafés la peau de l’ours.


Trait du livre: Caro Coppi de Orio Vergani.

martedì 27 novembre 2007

Le sacré feu du maillot












Voila les deux maillots qui m'ont fait toujours rêver, celui blanc-céleste de Bianchi-Campagnolo et celui Bleu-céleste de JollJceramica.


Le "sacré feu" qu'aujourd'hui semble être oublié, cause les intérêts économiques, qui sont le poison de notre société.


Il est passé beaucoup de temps dès mes début cyclistes, mais je les grade toujours dans mon coeur.


On peut remarquer les fantastiques vélos: Bianchi et Pinarello.


J'ajoute même le maillot de mon équipe de football celui noir-azur de l'Internazionale de Milan.

venerdì 23 novembre 2007

Vélo Bianchi



Voila une réplique du vélo avec lequel j'ai couru en amateur, merci à l'ami Emile Arbes grace auquel j'ai pu revivre ces anciennes émotions. Je me souviens que je l'ai désiré beaucoup en le regardant pour des heures avec mon nez attaché à la vitrine du magasin, en attendant l'autobus que de l'école me remmenait chez moi. Il s'agit d'un vélo essentiel, léger, super, comme les grands champions qui ont couru avec lui.

I 48 tornanti che decisero il Giro


Passo dello Stelvio, 7 Giugno.

E’ stato oggi, il giorno delle sfide, possibili ed impossibili.
Teatro è stato lo Stelvio, autentico Moloch, posto perfidamente, da Patron Torrioni, al termine del Giro, che si è erto all’improvviso sotto le ruote dei corridori, come un giudice impietoso ed imparziale.
Lungo i 48 interminabili tornanti del più alto passo d’Europa, Fausto Bertoglio, ossuto ed elegante pedalatore, da S. Vigilio di Concesio (BS), ha sfidato a singolar tenzone, il campesino basco Francisco Galdos, divisi da un soffio, un inerzia, 42” misero vantaggio, che gli avranno fatto passare una notte non certo tranquilla. Bertoglio, ha rischiato ieri, nella tappa dei Monti pallidi con arrivo ad Alleghe, di veder azzerato il suo cospicuo vantaggio, sotto i ripetuti attacchi dello spagnolo e di un sorprendente Roger De Vlaeminck, al quale non deve esser sembrato vero di poter fare un dispetto, al suo ex gregario alla Brooklyn, che gli avrebbe mancato di rispetto cambiando casacca, per quella blu-celeste della padovana JollJceramica. Per fortuna che il bresciano ha trovato sulla sua strada Gimondi, il quale accantonato i sogni di gloria personali visto il distacco in classifica, gli ha dato una mano a contenere lo svantaggio.
La tappa si è svolta nella più assoluta tranquillità, le due asperità di giornata che precedevano lo Stelvio, Il Passo San Pellegrino ed il Costalunga, nulla hanno inciso nell’economia della corsa, sembra quasi che il resto del gruppo, ma così non è stato, si sia estraniato dalla lotta, facendo largo con riverenza ai due pretendenti alla vittoria finale.
Fuoco alle polveri dunque nei pressi di Gomagoi all’altezza del tornante n° 48.
Gli spagnoli della Kas la squadra di Galdos, iniziano gli scatti prima con Pozo poi con Lasa, ma subito i compagni della JollJceramica di Bertoglio fanno buona guardia, riconducendoli presto alla ragione.
Tutti in gruppo, quindi, o ciò che resta del gruppo, almeno fin sopra al paese di Trafoi dove nel tratto più duro all’interno della pineta con pendenze che superano il 16%, è lo stesso Galdos che si incarica di prendere il comando delle operazioni. Passa il drappello dei reduci, dritto, come una spada. Con un portentoso allungo assottiglia la fila riducendo a quattro il numero dei battistrada: Galdos, Bertoglio, il ligure Giuseppe Perletto ed il misirizzi Miro Panizza, quest’ultimo subito appiedato da un guasto meccanico.
Quando subito dopo l’albergo Sotto Stelvio, si para dinanzi ai corridori l’impressionante scalinata finale, deve mancar loro il fiato e le forze, all’idea di dover andare fin lassù, dove scricchiolano i ghiacciai e, dove danzano le nuvole alpine incuranti dell’ultimo sovrumano sforzo imposto ai Giganti della Strada. Ed è in questo scenario fra due pareti di neve, su una strada resa ancor più stretta dalla straboccante folla che ne assiepa i bordi, anche il tenace Perletto si inchina all’ultima regale, inesorabile resa dei conti.
All’uscita di ogni tornante, sospinti dal boato della folla, che sale impressionante su dalla valle, Galdos accelera in micidiali progressioni, non scatti perché non possiede le rasoiate del suo capitano Fuente, ma pur sempre terribili, alle quali Bertoglio risponde colpo su colpo, anzi talvolta affiancandolo, dando l’impressione di poterlo piantare lì, sulla strada.
Ma è meglio non rischiare, sa quanto la montagna sia maligna e cattiva, basta un nulla per affondare, per passare da cacciatore a preda. E lui sa, in cuor suo, che quella è la sua grande occasione, quella che lo ripaga di anni di sacrifici e di passione e, per nulla e nessuno al mondo ha l’intenzione di mollare quella maledettissima ruota.
Scorrono i tornanti e con questi si affievoliscono le speranze di Galdos di essere il primo spagnolo capace di portare a casa la maglia rosa, non è che rinunci alla lotta, ma non servono nemmeno le provocazioni del suo direttore sportivo Velez che in preda al “furor” iberico, gli deve aver gridato ogni genere d’improperio; ormai va incontro al suo destino e, a Bertoglio deve sembrar giusto premiare gli sforzi dello spagnolo, lasciandogli la pur prestigiosa vittoria di tappa.
Così che alle sue spalle, a debita distanza dal rivale festeggia braccia al cielo la sua vittoria al Giro d’Italia.
Fausto come Coppi, si legge su un cartello nei pressi dell’arrivo.
Può sembrare un paragone irriverente, ma non oggi, oggi non solo Bertoglio ha sfidato Galdos e se stesso, ma anche il Campionissimo, siglando un’impresa che è entrata nella storia del ciclismo, sulla stessa strada dove più di vent’anni prima Coppi passò segnando la leggenda.
E’ sbocciata oggi una rosa, come il colore della sua maglia.

L'aigle des montagnes



Depuis quelques temps en Italie on reparle de Marco Pantani, de sa mort et tout le reste. En ce qui me concerne, il a été le dernier coureur qui m'a fait rêver, je ne parlerai ici de question de dopage, parce que ce n'est pas le cas, même si je pense qu'en montagne il était quand même le plus fort de tous. Je n'ai jamais parlé sur ce blog, j'ai beaucoup de souvenirs que je garde dans mon coeur, je préfère me souvenir de lui comme ça, comme dans ce tableau dont m'a fait cadeau l'un de mes amis plus chers: Pietro Fazzini, qui en retraite outre que pratiquer le vélo, s'amuse à pratiquer une autre passion: celle de la peinture, avec des résultats retentissants....

Le cyclisme n'est pas seulement un sport





L'affirmation est dans le titre. Il est un métier de vie, qui porte sur la route le témoignage de combien la vie est dure, et de combien l'homme tous les jours doit combattre pour gagner son petit bonheur, comme un butin sur l'arrivée d'une étape du Tour de France. (S. Neri, directeur de Bicisport).

giovedì 25 ottobre 2007

Couleurs, sons et parfums du peloton



La première fois que j'ai regardé une course cycliste sur le bord de la route, a été un coup de foudre! Au début l'attente et, puis l'excitation qui monte toujours plus, les voitures et les motos qui semblent se multiplier sans cesse enfin, voilà le coloré peloton qui d'emblée arrive très silencieux, on essaie de reconnaître ces héros venus de loin et, on ne le sait pas où il vont aller, dans peu de secondes, tous les sens sont engagés à écouter le léger bruissement des roues et des roues libres, regarder les taches coloré des maillots et, le piquant parfum des crèmes de massage qui te remplit les narines. Après le peloton, l'interminable défilé des voitures des maisons cyclistes, qui contraste silencieusement avec coups de klaxon et la bagarre générale. Enfin qu'est-ce qu'il reste de tout ça? Un enivrement dont on se souviendra pour toujours.

mercoledì 24 ottobre 2007

Col de l'Izoard








La Casse Désèrte, un paysage lunaire peut-etre unique dans son espèce, que l'on peut retrouver sur le Mont Ventoux. Nous voilà engagés vers la fin de la montée, après les dure pentes avec moyenne du 11% sur deux kilomètres, après nous sommes sous le monument de deux géants de toute époque cycliste: Louison Bobet et Fausto Coppi, comme vraiment à décréter une amitié entre les deux Pays les plus importants dans l'histoire cycliste.


L'Alpe d'Huez



Elle est surnommée "La montagne des italiens et des hollandais", nous voilà encore Jean Bertrand et moi à grimper cette raide montée, car le meme jour on avait déja éscaladé le col de l'Izoard. De ces belles vacances on garde toujours des très beaux souvenirs.

Une amitié née sur la route



Voilà des photos prises lors de "l'étape Pyrénéenne" faite en 2003. Dans la montée vers le col d'Aspin peu après Arreau, je montais tranquil, quand soudainement je viens devancé par un coureur qui montait bien fort, et sur de lui meme, moi, j'avais déjà monté le col de Peyresourde et un plus je devais encore faire le col du Tourmalet. Je l'étudie un peu pour voir si je pouvais tenir son rythme, une fois établié que oui, je l'ai rejoint, on a relenti un peu, nous nous sommes présentés et, on a commencé parler comme si nous nous connassions depuis des années, en plus son rythme était égual au mien. Bon de là est née une amitié à laquelle je tiens beucoup, tout à fait parce qu'elle est née du'une façon si syncère. Mon ami Jean Bertrand est vraiment costaud, car ce jour-là parti de Luchon il s'est fait: Peyresourde, Aspin, Tourmalet et à l'arrière Aspin enfin Peyresourde encore.... pas de bavardages.

martedì 23 ottobre 2007

Passo dello Stelvio




Voilà une image prise sur Sa Majesté le Stelvio, "une entreprise qui vous donnera un touche de noblesse récitait un article de Bicisport". J'ai toujours songé d'y aller un jour, dès que ma passion cycliste déclancha en Juin 1975 lors du combat final sur les lacets de la mythique montagne entre l'italien Fausto Bertoglio et l'espagnol Francisco Galdos, ils étaient séparés par seules 42 secondes. Bon ce jour-là est arrivé le 21 Juillet 1996, de Prato allo Stelvio j'y ai employé: 1h 45' à peu près, mais ce jour-là ce n'était pas le cas de faire de la computistérie, c'était la joie à l'état pur, pour un cycliste on est aux anges.

lunedì 22 ottobre 2007

Les endroits de mes entrainements





















Voilà les coins où solitairement je m'entraîne, ça c'est du bonheur d'être ravi par ces endroits, sans parler du fait que la mer se trouve à 15 km. de chez moi. Les premières deux photos se réfèrent à la plaine du Castelluccio, un lieu magique où au moment de la floraison au mois de juin ses prés s'habillent des couleurs des tissus du styliste Missoni, on peut voir même la forme de la botte Italie faite avec les arbres, voulu par Mussolini, dans une période que je ne regrette pas bien sur. Dans l'autre on voit le sommet du Monte Vettore et la route qui emmène au Valico di Forca di Presta, route assez raide que je ne dédaigne de parcourir parfois. Dans les deux autres mes douces collines pleines de oliviers et vignobles, qui nous donnent de l'huile et du vin, qui peuvent etre comparés à ceux de la Toscane. Au fond le Gran Sasso d'Italia et les monts jumeaux, Montagna di Campli et la Montagna dei Fiori. Je peux sans aucun doute affirmer que mon caractère a été forgé comme la terre où je suis né, gentil solitement, fort et costaud quand il faut...






domenica 21 ottobre 2007

Mon royaume




Voilà mon royaume, quand j'ai du temps, j'aime le passer dans mon atelier que je me suis construit chez moi. Ca c'est de la poésie, de synchroniser un dérailleur, de réparer un Ergopower, ou de me préparer un couple de roues très légères, mais montées par moi, enfin c'est une satisfaction incroyable, quand par exemple j'achève de monter un vélo d'un de mes amis, je ne peux pas rennoncer à l'admirer tout fini et, de penser que de rien on arrive créer une merveilleuse machine, avec laquelle, des hommes extraordinaires ont écrit pages légendaires d'une histoire centenaire. En plus je suis ravi par l'odeur aigre des pneus pendu au plafond, de l'odeur d'huile qui lustre une chaîne, une roue libre...

Mes débuts



Voilà une image de mes débuts, un coureur d'un age très vert, j'avais treize ans et, j'étais enthousiaste du vélo et surtout des courses. Je n'ai pas commencé tout de suite courir, mais j'ai attendu l'age de quinze ans. Mon premier vélo était marqué BARTALI à la couleur orange, la couleur que j'aime plus après l'azur. En réalité il ne s'agissait pas d'un vrai vélo de course, mais d'un modèle sportif modifié, enlevés garde-boue, carter, lumières, voilà montés une selle et un cintre de course... Quelle joie d'utiliser un vélo avec plusieurs braquets, maintenant aussi quand je change de braquet...c'est un petit bonheur.

sabato 20 ottobre 2007

La légende qui ne meurt jamais



Dans cette photo il y a tout ce qu' a été Fausto Coppi, surtout pour nous italiens, je n'ai pas vécu son époque, je l'ai connu à travers les journaux, les films sur sa carrière, mais surtout ma fantaisie a été stimulée par les contes de mon père et de mon oncle aveugle. Regardez quel style, cette photo a été prise pendant le Tour en 1949 sur une montée des Pyrénées. Dans les années les courses à vélos sont repassées sur les mêmes montagnes où le Grand Fausto passa en flottant et dans lesquelles il traça la légende.

martedì 16 ottobre 2007

La montagne de mes reves














Voilà la montagne qui m'a fait toujours rêver dès que j'étais enfant. Autour d'où j'habite c'est toute une succession de collines et montagnes, mais celle-ci est la plus majestueuse, 2912 m de hauteur la plus haute des Apennins, on peut apercevoir de la neige au sommet, c'est l'unique glacier des Apennins. Bon quand on va la grimper il faut dépasser une infinité de petites montées enfin la dernière 16 km. et plus de 1100 de dénivelé, coté nord. C'est la montée que j'ai grimpée dans les 301 km. faits dans le coté sud le plus difficile. Les derniers 4 km ont une pente moyenne de 10%. Enfin il faut garder des forces.... pour retourner à la maison. Mais je peux vous l'assurer.... quelle satisfaction!!!!

1ère photo: mon village coté haut avec sur le fond le Gran Sasso d'Italia.

2ème photo: ce que l'on voit du coté haut de mon village.